Titre original :

Evaluation du risque de Syndrome d’Apnée Obstructif du Sommeil dans une population de joueurs de didgeridoo

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’apnée du sommeil
  • didgeridoo
  • questionnaires
  • dépistage

  • Syndromes des apnées du sommeil
  • Didjeridu
  • Instrumentistes
  • Syndrome d'apnées obstructives du sommeil
  • Prévalence
  • Musique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM274
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2018

Résumé en langue originale

Résumé : Le Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil (SAOS) est une pathologie du sommeil fréquente dans la population générale. Cette pathologie peut se dépister par des questionnaires standardisés comme le questionnaire de Berlin. Ce dernier est le plus utilisé en population générale. Ces questionnaires permettent d’établir le risque d’avoir un SAS. Cette étude a pour but d’évaluer la fréquence des sujets à haut risque de SAOS dans une population de joueurs de didgeridoo. En effet les études et la pratique courante tendent à montrer que le didgeridoo, instrument aborigène, a un impact positif vis-à-vis de cette pathologie. Dans la genèse de ce syndrome une hypotonie des muscles dilatateurs du pharynx est bien établie. Ainsi la pratique du didgeridoo influerait sur ce facteur en travaillant spécifiquement sur ces muscles. De plus la pratique du didgeridoo permet une diminution de la graisse au niveau de la langue, or ce facteur intervient également dans le SAOS. Dans cette étude épidémiologique transversale, il s’agit à travers les différents questionnaires proposés, d’établir la prévalence de sujets à haut risque de SAOS selon différents questionnaires. Ces fréquences pourront secondairement être comparées aux populations de référence et appariées à des facteurs liés à la pratique de didgeridoo. Des questionnaires ont été distribués à tous les réseaux de joueurs et professeurs de didgeridoo pour un recueil de données de 4 mois avec multiples relances. L’étude a recueilli 521 réponses. Celles-ci ont permis de mettre en évidence que la population de joueurs de didgeridoo étudiée est significativement (p<0.0001) moins à risque de SAOS sévère que la population générale selon les scores de Berlin et STOP-BANG, avec respectivement 11.13% et 7.9% de sujets à haut risque de SAOS. Cette étude met également en évidence, de manière significative avec des analyses bi-variées et multivariées, que plus la pratique est importante, notamment sur le plan de la régularité de pratique, d’ancienneté de pratique, la fréquence et la capacité à jouer avec la respiration (technique de respiration spécifique), plus le risque de SAOS diminue. Cette étude est une première et mets donc en avant le bénéfice de la pratique du didgeridoo sur le SAOS, cette étude pourra servir dans le cadre de futures études sur le sujet.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Monaca Charley, Christelle

AUTEUR

  • Gaudier, Simon
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