Titre original :

Pronostic des grossesses gémellaires monochoriales biamniotiques compliquées d’un syndrome transfuseur transfusé traité par photocoagulation laser

Mots-clés en français :
  • Syndrome transfuseur transfusé
  • survie
  • foetoscopie
  • photocoagulation laser
  • facteurs pronostiques.

  • Grossesse multiple
  • Grossesse -- Complications
  • Transfusion foetofoetale
  • Photocoagulation laser
  • Grossesse gémellaire
  • Complications de la grossesse
  • Syndrome de transfusion foeto-foetale
  • Coagulation par laser
  • Issue de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2018LILUM270
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Dans le syndrome transfuseur transfusé, la photocoagulation laser des anastomoses placentaires est actuellement le traitement de référence. Il a été introduit dans notre centre universitaire de Lille à partir de 2009. L’objectif de notre travail était d’étudier la prise en charge et le devenir néonatal des grossesses compliquées d’un syndrome transfuseur transfusé (STT) traité par photocoagulation laser, et d’analyser les facteurs de morbi-mortalité. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant toutes les patientes ayant un STT traité par photocoagulation laser entre 2009 et 2016. Les caractéristiques de la grossesse, la prise en charge du STT, les complications post-laser, ainsi que le devenir néonatal ont été étudiés. Les données ont été comparées en fonction du nombre d’enfants survivants afin d’analyser les facteurs de morbi-mortalité. Résultats : 98 patientes ont été inclues. L’âge gestationnel moyen lors du laser était de 20+1 SA ± 2+3. Parmi les 196 foetus, 24% de morts in utero sont survenues, avec un délai médian par rapport au laser de 1.0 jours [1.0; 23.8]. L’âge médian de naissance était de 31+5 SA [26+4; 34+6]. 6.8% des enfants vivants nés après 24 SA sont décédés en post-natal. 72.5% de patientes avaient au moins 1 enfant vivant à la sortie de néonatologie, et 39.8% des patientes avaient 2 enfants vivants. Dans le groupe 0 vivant, le diagnostic de STT avait significativement eu lieu à un stade de Quintero plus avancé comparé au groupe au moins 1 vivant (respectivement 14.8% vs 39.4% de découverte au stade 1 et, 37% vs 19.7% de découverte au stade 3, p=0.043). Le placenta était significativement plus fréquent en antérieur (63% vs 37.7%, p=0.025). Les taux de rupture prématurée des membranes (RPM) étaient équivalents mais la RPM survenait à un âge gestationnel significativement plus précoce (21+1 SA [19+0; 23+5] vs 27+5 SA [25+2; 32+5], p=0.001), avec un délai significativement plus court par rapport au laser (10.5 jours [2; 17] vs 48.5 jours [15; 80], p=0.013). Conclusion : Nos taux de survie sont concordants avec ceux de la littérature et peuvent encore augmenter par un diagnostic précoce du STT, l’amélioration de nos techniques opératoires, notamment sur placenta antérieur, et la prévention des RPM.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Debarge, Véronique

AUTEUR

  • Phung Rohfritsch, Thanh-Vy
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