Titre original :

Évaluation du poids médico-économique de la bronchiolite à VRS chez l’enfant de moins de 2 ans au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Bronchiolite
  • virus respiratoire syncytial
  • épidémiologie
  • impact budgétaire

  • Bronchiolite
  • Virus respiratoire syncytial humain
  • Bronchiolite
  • Bronchiolite
  • Bronchiolite virale
  • Virus respiratoires syncytiaux
  • Bronchiolite virale
  • Bronchiolite virale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM271
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La bronchiolite est une maladie respiratoire épidémique saisonnière, responsable d’un grand nombre de consultations et hospitalisations chez les nourrissons. L’agent pathogène principal de cette maladie est le virus respiratoire syncytial (VRS). A ce jour, il n’y a pas de traitements antiviraux ni de vaccins disponibles pour lutter contre ce virus. L’objectif de cette étude était de fournir des données épidémiologiques et médico-économiques actualisées dans la perspective des thérapeutiques à venir. Méthode : Une étude rétrospective, monocentrique, descriptive et analytique incluait tous les enfants âgés de moins de 2 ans hospitalisés pour bronchiolite au CHU de Lille suite à leur passage aux urgences pédiatriques, entre 2013 et 2015. Les données recueillies étaient des données générales, anamnestiques, cliniques, para cliniques et financières relatives à chaque séjour. Les bronchiolites à VRS étaient comparées aux bronchiolites « non-VRS ». Puis une analyse des bronchiolites à VRS par tranche d’âge était effectuée avec une analyse budgétaire. Résultats : Sur les 869 patients admis avec une bronchiolite sur les trois années, 388 avaient une bronchiolite à VRS. La fréquence du VRS était de 72%. En comparaison aux autres virus, les patients hospitalisés pour bronchiolite à VRS étaient significativement plus jeunes (3,4 mois vs 4,2 mois, p=0,006) et avaient moins d’antécédents médicaux (p<10-4). Les tableaux cliniques de bronchiolites à VRS étaient plus sévères que les autres, avec plus de besoins en oxygène (p<10-8), support ventilatoire (p<10-2), perfusion (p<10-4) ou kinésithérapie (p<10-6). La durée médiane de séjour des patients avec une bronchiolite à VRS était de 5 jours [3–8], et le coût moyen du séjour était de 4092 euros (±3201). L’impact médico-économique du VRS était majeur chez les plus petits, avec des durées de séjour plus longues (8 jours [5-10]), un coût moyen du séjour de 5655 euros (±3728) et davantage d’admissions en réanimation-USC (23,2%, p<10-4) chez les moins de 2 mois. Le coût total généré sur les trois années était estimé à 1 587 625 euros. Conclusion : La bronchiolite à VRS est fréquente et est responsable d’une morbidité plus importante que les bronchiolites dues à d’autres virus, notamment chez les plus petits, à l’origine de dépenses de santé élevées. Le développement de thérapeutiques curatives ou de vaccins anti VRS permettrait d’en limiter l’impact sur les systèmes de santé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Wyckaert, Marine
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