Titre original :

Évolution des hypophysites sous anti-Cytotoxic T Lymphocyte-associated Antigen 4 (CTLA-4) et anti-Programmed Death 1 (PD-1) : une cohorte Lilloise de 29 patients

Mots-clés en français :
  • Hypophysite
  • immunothérapie
  • déficit hormonal
  • mélanome

  • Cancer
  • Immunothérapie
  • Anticancéreux -- Effets secondaires
  • Tumeurs
  • Immunothérapie
  • Antinéoplasiques
  • Hypophysite
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2018LILUM268
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Le développement de l’immuno-oncologie a constitué un tournant dans la prise en charge de différents cancers. La stimulation du système immunitaire via les anti-CTLA-4 et anti-PD-1 améliore la survie globale mais induit également des toxicités immuno-médiées comme les hypophysites. Méthodologie : Nous avons rétrospectivement répertorié les données de 633 patients ayant bénéficié d’Ipilimumab, Pembrolizumab et Nivolumab jusqu’au 17 mai 2017 au CHRU de Lille. Résultats : Notre étude a montré 4,7% hypophysites (n=29). L’évaluation initiale montrait un déficit corticotrope chez 28 des 29 patients (96,5%).12 patients sur 25 testés présentaient un déficit thyréotrope (48%), 4 patients sur 21 un déficit gonadotrope (19%), 6 patients sur 19 un déficit somatotrope (31%), 2 patients sur 19 avaient une prolactine basse (10,5%), 4 patients avaient une prolactine haute (21%).Le délai de suivi médian était de 64 semaines 39 ;142. 48,2% des patients ont présenté des effets indésirables liés à l’immunothérapie. A l’évaluation finale, 10,7% des patients déficitaires ont récupéré leur fonction corticotrope avec un délai médian de 38.5 semaines 25,50 ;76,80, 58,3% ont récupéré leur fonction thyréotrope avec un délai médian de 55 semaines 23,7 ;76,8, 1 patient sur 6 a récupéré son déficit somatotrope avec un délai de 21 semaines, 75% des patients ont récupéré leur fonction gonadotrope avec un délai médian de 14 semaines 2,8 ;15,4. Un déficit gonadotrope était présent chez un des patients non dépistés initialement et 2 patients avec fonction somatotrope normale initialement présentaient un déficit. Un patient avec déficit lactotrope initial avait normalisé ses taux en 36 semaines. Il semblait y avoir un lien significatif entre la récupération d’au moins un axe déficitaire et la prise de corticoïdes fortes doses (p=0,031). En effet, le taux de récupération est plus important chez les patients qui ont bénéficié de corticoïdes forte dose (66.6%) que chez ceux sans corticoïdes (20%). Conclusion : La survenue de déficits hormonaux lors des hypophysites peut mettre en jeu le pronostic vital des patients notamment lors d’insuffisances corticotropes aiguës. Ces déficits en particulier corticotrope semblent dans la majorité des cas persister au long cours.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Merlen, Emilie

AUTEUR

  • Pinoche, Tiphaine
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