Titre original :

Transplantation hépatique et travail : quels sont les facteurs favorisant et limitant l’accès ou le retour à une activité professionnelle ? : étude auprès de 239 greffés suivis au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Transplantation hépatique (TH)
  • greffe de foie
  • reprise du travail
  • . situation socio-professionnelle
  • taux d’emploi

  • Foie -- Transplantation
  • Foie -- Maladies
  • Retour sur le marché du travail
  • Reprise du travail
  • Transplantation hépatique
  • Reprise du travail
  • Emploi
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2018LILUM251
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La transplantation hépatique (TH) est devenue le traitement de choix pour les maladies du foie en phase terminale. Avec l’augmentation de la survie à long terme, la qualité de vie des patients greffés progresse. Néanmoins, malgré la nette amélioration de l’état général des transplantés, la littérature montre un faible retour au monde du travail après greffe, et l’équipe de greffe du CHU de Lille fait la même constatation. Notre étude a pour but d’objectiver le taux d’emploi après greffe, de voir si les patients ont essayé de retourner ou d’accéder à une activité professionnelle après TH, et de montrer quels en sont les leviers ou les freins. Méthode : Un questionnaire sur l’activité socio-professionnelle, établi avec l’aide de médecins du travail et d’un hépatologue, est distribué aux patients qui ont profité d’une TH entre 18 et 64 ans et qui se rendent en consultation de suivi post-greffe de janvier à septembre 2017. Ces données socio-professionnelles sont complétées par les informations médicales relatives à la greffe ; un test statistique d’indépendance de fréquence est calculé pour les diverses caractéristiques. Résultats : 239 patients, en majorité masculins et âgés de plus de 45 ans, sont inclus dans l’étude. Près de 57% sont greffés pour maladie alcoolique du foie. Le taux d’emploi post-TH est de 27,6% alors qu’il est de 62,8% avant greffe. 43,5% de la population tentent de reprendre ou d’accéder à un emploi et 80% des essais s’effectuent dans les 2 ans. Les facteurs associés à l’emploi après TH sont le genre (p=0,005), l’âge lors de la TH (p=0,005), le diplôme (p<0,001), l’emploi en pré-greffe (p<0,001), la CSP (p<0,001), et le soutien de l’environnement (p≤0,006). Il s’agit de caractéristiques démographiques ou socio-professionnelles, sans rapport avec les facteurs médicaux généraux ou relatifs à la greffe. Conclusion : Le taux d’emploi est faible après greffe de foie, de même que la proportion de transplantés qui tentent le retour ou l’accès au monde du travail. Une meilleure coordination entre les différents acteurs médicaux du soin et du monde du travail serait profitable et à mettre en oeuvre en amont de la greffe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fantoni-Quinton, Sophie

AUTEUR

  • Koscianski, Aurélien
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