Titre original :

Efficacité de la stimulation répétitive du cortex moteur primaire dans les douleurs neuropathiques d'origine centrale et périphérique

Mots-clés en français :
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • rTMS
  • stimulation du cortex moteur primaire
  • douleurs neuropathiques
  • neuromodulation

  • Douleur de désafférentation
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Aire motrice
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Névralgie
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Cortex moteur
  • Étude comparative
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2018LILUM253
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge des douleurs neuropathiques chroniques est parfois complexe. La stimulation magnétique du cortex moteur primaire, technique non invasive de neuromodulation est une alternative thérapeutique pour traiter ces douleurs réfractaires. Efficace chez environ 30% de patients douloureux, son efficacité est fluctuante. Notre objectif était de comparer l'efficacité de la rTMS dans deux groupes de patients ayant des douleurs neuropathiques, un groupe de douleurs d'origine centrale et un groupe de douleurs périphériques. Méthode : Il s'agissait d'une étude pilote, rétrospective, observationnelle. Les dossiers de 17 patients ayant bénéficié d'une session de rTMS dans le service de Neurophysiologie clinique de l'Hôpital Salengro ont été étudiés. 11 patients appartenaient au groupe central, 6 au groupe périphérique. Le protocole de stimulation comprenait 5 séances de stimulation, à une intensité de 90% du seuil moteur, de 2000 impulsions séparées en 20 trains, à une fréquence de 10 Hz. L'efficacité de la rTMS était déterminée par le pourcentage d'amélioration de la douleur après 5 jours de stimulation quotidienne. Les patients étaient considérés comme répondeurs si leur pourcentage d'amélioration était supérieur à 30%. Résultats : Il n'existait pas de différence significative du pourcentage d'amélioration des douleurs entre les deux groupes, 50% (6,3-65,2 ; 0-100) pour le groupe douleurs centrales et 14,9% (0-10,7 ; 0-71) pour le groupe douleurs périphériques avec p=0.11. En revanche, le nombre de patients répondeurs était significativement supérieur dans le groupe de douleurs centrales par rapport au groupe douleurs périphériques (n=8 vs n=1, p=0.02). Il existait une corrélation entre la réponse positive à la rTMS et un seuil douloureux initial plus élevé (p=0.001). Conclusion : Il semble exister une différence de réponse à la rTMS selon l'origine des douleurs neuropathiques. Cependant, nombreux sont les facteurs individuels, lésionnels ou cliniques qui sont susceptibles de modifier la réponse à la rTMS. Les mécanismes neurophysiologiques impliqués sont encore méconnus et restent à explorer pour mettre en lumière cette variabilité d'efficacité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delval, Arnaud

AUTEUR

  • Claudin, Mélissa
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