Titre original :

Bilan pré-opératoire d’un cancer du sein : apport de la tomosynthèse comparativement à l’échographie et aux clichés focalisés pour la détection de lésions additionnelles : étude Tomosein

Mots-clés en français :
  • Cancer mammaire
  • cancer du sein
  • tomosynthèse
  • bilan pré opératoire

  • Sein -- Cancer
  • Mammographie par tomosynthèse
  • Soins préopératoires
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du sein
  • Mammographie
  • Imagerie tridimensionnelle
  • Soins préopératoires
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2018LILUM135
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/05/2018

Résumé en langue originale

(CF) et à l’échographie pour la détection de lésions additionnelles malignes dans le cadre du bilan préopératoire d’un cancer du sein. Matériel et Méthodes. 191 patientes diagnostiquées pour un cancer du sein ont bénéficié de clichés mammographiques (2D), d’une tomosynthèse deux incidences, ± d’échographies et de clichés additionnels (CFA). Les lésions étaient classées selon leur degré de suspicion avec le lexique Birads et les anomalies suspectes ont bénéficié de preuves histologiques. La concordance entre les résultats des CF et de la 3D a été évaluée par un test de Kappa pondéré. L’évaluation des sensibilités et spécificités des différents examens était réalisée par rapport au gold standard composite associant l’histologie au suivi, en considérant 3 catégories de résultats (pas d’anomalie ou Birads 1-2 vs. Birads 0 vs. Birads 3-4-5). Les autres critères d’évaluation étaient la comparaison entre le nombre d’anomalies décrites en 2D et 3D, le nombre d’examen complémentaire nécessaire après 2D et 3D, le nombre de cancers additionnels détectés, la mesure de l’irradiation mammaire. Résultats. Au total, 126 anomalies ont été détectées par l’imagerie (chez 90 patientes). Sur 45 preuves histologiques, 34 lésions étaient malignes (taux de cancer additionnel=15.2%), la 3D seule ayant permis de détecter 5 cancers supplémentaires. Le nombre d’anomalies classées comme potentiellement pathologiques en 2D (Birads 0 ou Birads 3-4-5) était supérieur au nombre d’anomalies détectées en 3D (100 vs. 54 anomalies, p<10-5), lié à un plus grand nombre d’anomalies indéterminées (Birads 0 : 82 vs.5, p<10-5). La concordance entre 2D+CF et la 3D était forte (Kappa pondéré=0.76, IC95%, 0.62-0.88). En considérant une anomalie Birads 3-4-5 comme test positif, la sensibilité de la 3D était supérieure à celle de la 2D±CFA (91.2% vs. 67.6%, p=0.008), en raison du moindre nombre de faux négatifs en 3D. La spécificité de la 3D était en revanche identique à celle de la 2D+/-CFA (90.6%). Le nombre d’échographie réalisé était moins important en 3D vs. 2D (p<10-5), mais l’échographie non ciblée seule permettait de détecter 2 cancers. L’ajout d’une tomosynthèse à la 2D doublait la dose glandulaire moyenne. Conclusion. La tomosynthèse détecte plus de lésions malignes que le couple 2D+CFA et permet d’envisager une diminution des clichés focalisés dans le cadre du bilan préopératoire. L’utilisation de l’échographie mammaire apparaît en revanche toujours utile.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Taieb, Sophie

AUTEUR

  • Malrait, Antoine
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