Titre original :

Suivi d’une cohorte de patients colonisés à enterococcus faecium résistant aux glycopeptides entre 2008 et 2017

Mots-clés en français :
  • Entérocoques résistants aux glycopeptides
  • épidémie
  • recommandations
  • étude
  • colonisation
  • décolonisation.

  • Enterococcus faecium
  • Antibiotiques glycopeptidiques
  • Glycopeptides
  • Résistance aux antibiotiques
  • Suivi de cohortes de malades
  • Antibactériens
  • Résistance microbienne aux médicaments
  • Enterococcus faecium
  • Observance thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2018LILUE096
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 14/09/2018

Résumé en langue originale

Les ERG, décrits pour la première fois en France en 1988, et transmis principalement par manuportage, font partie des BHRe constituant un enjeu majeur de santé publique. Bien que faiblement virulents, ils exposent à un risque d’impasse thérapeutique en cas d’infection. En France, suite à plusieurs épidémies à ERG ayant concerné de nombreux établissements de santé, le HCSP a émis des recommandations en 2013 concernant les mesures de prévention de la transmission de ces bactéries hautement résistantes. Elles préconisent la mise en place de mesures rigoureuses lors de la découverte et de la réadmission d’un patient porteur d’ERG, celui-ci étant considéré comme définitivement colonisé. Or, le CClin Est, en 2009, propose de considérer un patient porteur d’ERG « négativé » si celui-ci reçoit un traitement antibiotique sélectionnant les ERG, suivi d’un dépistage post-antibiothérapie négatif. Le CH de Béthune-Beuvry a connu deux vagues épidémiques à ERG entre 2008 et 2010, qui ont concerné 201 patients au total. Une étude rétrospective descriptive a été réalisée afin d’établir le suivi de 150 patients connus porteurs d’ERG ayant bénéficié de dépistages, d’évaluer leur décolonisation éventuelle, et de proposer une réflexion sur le maintien de leur statut. Les 24 patients qui n’ont présenté que des dépistages positifs n’ont pas bénéficié d’un suivi à long terme. 84 patients ont obtenu le statut « non excréteur », parmi lesquels seuls 2 patients ont par la suite présenté à nouveau un dépistage positif. Par ailleurs, 23 patients répondent aux critères du CClin Est, et ce nombre pourrait être sous-estimé, à cause d’un défaut de suivi des patients après une antibiothérapie. Bien que la liste des antibiotiques sélectionnant les ERG soit remise en cause dans certaines études et nécessite d’être réajustée, la notion de « négativation » du CClin Est est intéressante car elle permet de s’affranchir des problématiques organisationnelles et financières auxquelles font face les établissements lors de la réadmission des patients porteurs de BHRe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Beclin, Elodie

AUTEUR

  • Baillie, Constance
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