Titre original :

Résistance des entérobactéries à la colistine : évaluation d’une méthode de CMI en microdilution, prévalence des souches mcr-1 et description de la population

Mots-clés en français :
  • colistine
  • entérobactéries
  • sensibilité
  • mcr-1

  • Colistine
  • Bactéries -- Effets des médicaments
  • Infections à entérobactéries
  • Résistance bactérienne aux médicaments
  • Enterobacteriaceae
  • Colistine
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie. Biologie médicale
  • Identifiant : 2018LILUE094
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 28/09/2018

Résumé en langue originale

Ces dernières années, les EPC représentent un risque croissant en clinique. La colistine, un antibiotique dit d’ancienne génération mais dont l’intérêt thérapeutique a été redémontré, est l’un des rares antibiotiques encore actif sur ces souches. En 2015, la toute première résistance plasmidique mcr-1 a été découverte. Son émergence et sa diffusion représentent un problème majeur de santé publique en raison notamment du risque accru de mortalité. Cette résistance, hautement transférable, reste rare chez l’homme et cela justifie la nécessité de savoir la détecter afin de limiter sa diffusion. Les tests de sensibilité sont techniquement difficiles et seule la méthode de microdilution en milieu liquide est recommandée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la performance d’une technique de microdilution en milieu liquide (Sensititre®, Thermo Fischer) et d’étudier la prévalence des souches mcr-1. De janvier 2016 à octobre 2017, 121 souches d’entérobactéries ont été étudiées dont 95 sont résistantes à la colistine (en méthode VITEK 2® ou E-test®), incluant 5 EPC. Le taux de corrélation des CMI entre les techniques est de 96,6%. Parmi les souches confirmées résistantes, 76% sont des K. pneumoniae. En revanche, concernant la résistance associée à mcr-1, E. coli représente l’espèce prédominante (33% parmi l’ensemble des souches résistantes d’E. coli contre 10% pour K. peumoniae). Aucun cas d’EPC mcr-1 n’a été observé mais plus de 80% des souches mcr-1 possédaient également une BLSE. La détection de la sensibilité à la colistine est complexe du fait de liaisons non-spécifiques, d’apparition de souches hétérorésistantes… De plus, la résistance plasmidique est principalement de bas niveau ce qui rend sa détection difficile et augmente le risque de diffusion. La technique Sensititre® a montré une bonne performance pour la détection des souches résistantes. Cette méthode, facilement utilisable en routine et donnant des résultats en 18-24h peut être applicable au laboratoire. La prévalence de mcr-1 est faible et la plupart des résistances à la colistine seraient probablement dues à des résistances chromosomiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vachée, Anne

AUTEUR

  • Cauchie, Anne-Gaëlle
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