Titre original :

Syndrome d’apnées du sommeil chez la femme enceinte obèse

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’apnées du sommeil
  • grossesse
  • obésité

  • Syndromes des apnées du sommeil
  • Obésité
  • Femmes enceintes -- Santé et hygiène
  • Obèses
  • Grossesse -- Complications
  • Syndromes d'apnées du sommeil
  • Obésité
  • Femmes enceintes
  • Complications de la grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2018LILUM224
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est une pathologie de haute prévalence dans la population générale pouvant dépasser les 50% dans certains cas. Le facteur de risque principal retrouvé est l’obésité. L’objectif de cette étude était de définir la prévalence du SAS dans une population de femmes enceintes obèses. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les conséquences obstétricales du SAS et de définir les facteurs de risques de SAS dans cette population. Matériel et méthodes : Une étude prospective monocentrique a été menée au CHRU de Lille de 2010 à 2016 incluant des femmes enceintes avec un indice de masse corporelle (IMC) > 35 kg/m2. Elles réalisaient une polysomnographie entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée pour diagnostiquer la présence ou non d’un SAS. Le recueil des données cliniques, obstétricales et foetales était réalisé tous les mois et au moment de l’accouchement. Deux groupes ont été définis (SAS et non SAS) et ont été comparés. La prévalence du SAS a été calculée. Résultats : 67 patientes ont été incluses dans l’étude. L’IMC moyen était de 42,35 ± 6,18 kg/m2. 29 patientes ont présenté un SAS, soit une prévalence de 43,3% (IC95% (31,4-55,15)). 25 patientes avaient un SAS léger et/ou modéré et 4 un SAS sévère. La comparaison des groupes SAS et non SAS retrouvait dans le groupe SAS des patientes plus âgées (31,9 +/- 4,74 ans vs 29,5 +/- 4,75 ans, p=0,045), avec une hypertension artérielle chronique plus fréquente (37,93% vs 7,89%, p=0,0027) et avec un IMC plus important (43,84 +/- 6,24 kg/m2 vs 41,18 +/- 5,96 kg/m2, p=0,045). Pendant la grossesse, elles développaient plus souvent un diabète gestationnel (48,28% vs 23,68%, p=0,04). Il n’a pas été mis en évidence de différence significative pour les autres critères étudiés. Conclusion : Dans notre étude, la prévalence du SAS était élevée. Les patientes avec SAS développaient plus souvent un diabète gestationnel durant la grossesse. Aucune autre complication obstétricale n’a été mise en évidence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dalmas, Anne-Frédérique

AUTEUR

  • Ghesquière, Louise
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