Titre original :

Injections intra-détrusoriennes de toxine botulinique A chez les patients atteints de sclérose en plaques : survie et facteurs de risque d’interruption à 60 mois

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • toxine botulinique A
  • poursuite

  • Sclérose en plaques
  • Troubles de la miction
  • Toxines botuliques
  • Injections
  • Abstention thérapeutique
  • Sclérose en plaques
  • Troubles mictionnels
  • Toxines botuliniques de type A
  • Injections musculaires
  • Abstention thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM158
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurodégénérative. Son évolution est fréquemment marquée par l’apparition de troubles vésico-sphinctériens dont les injections intra-détrusoriennes de toxine botulinique A (TBA) constituent un des traitements clés. Aucune étude n’a évalué le devenir à moyen terme des patients atteints de SEP après l’initiation d’un tel traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie et de rechercher les facteurs de risque d’interruption à 60 mois des patients atteints de SEP après une première injection intradétrusorienne de TBA. Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle, longitudinale, multicentrique. Tous les patients atteints d’une sclérose en plaques, ayant bénéficié d’une première injection intra-détrusorienne de TBA entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2011, dans un centre de référence français en neuro-urologie, et suivis au moins 60 mois, étaient éligibles. La survie à 60 mois des injections intra-détrusoriennes de TBA était analysée de manière globale, et en fonction du score EDSS et de la forme de la sclérose en plaques lors de l’initiation du traitement, de l’âge au diagnostic ainsi que du sexe à l’aide d’un test du Log-Rank. Résultats : Parmi les 152 patients initialement éligibles, 89 ont finalement été inclus. À 60 mois, les injections intra-détrusoriennes de TBA étaient toujours poursuivies chez 69 patients (77,53%). Ainsi, 20 patients ont interrompu le traitement, 7 (35%) pour une perte d’efficacité et 13 (65%) pour une difficulté à réaliser les auto-sondages. L’arrêt des injections intradétrusoriennes de TBA dans les 60 mois était significativement plus élevé chez les patients présentant un score EDSS ≥ 6 lors de la première injection (66,67% vs 96,88% p=0,0014). En analyse multivariée, le score EDSS était un facteur de risque indépendant d’interruption du traitement à 60 mois (OR 1,991 (95% IC : 1,222 - 3,244) ; p = 0,0057). Chez les patients présentant une forme progressive, l’arrêt des injections était aussi plus fréquent, comparé aux patients présentant une forme rémittente. Il n’existait cependant pas de différence significative. De même, concernant le sexe et l’âge à l’initiation du traitement, aucune différence significative n’était mise en évidence. Conclusion : Chez les patients atteints d’une sclérose en plaques, la poursuite à 60 mois des injections intra-détrusoriennes de TBA est corrélée au score EDSS à l’initiation du traitement.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Biardeau, Xavier

AUTEUR

  • Delaval, Stéphanie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre