• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2018LILUE089
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 16/03/2018

Résumé en langue originale

La consommation d’alcool est un problème majeur de santé publique en France, et elle touche entre autres les plus jeunes, dont les étudiants. L’alcool, bien qu’étant une substance légale, peut provoquer différentes pathologies, que ce soit en toxicité aigüe ou en toxicité chronique. L’objectif de cette étude est de faire un bilan épidémiologique de la consommation d’alcool dans la population étudiante ainsi que d’identifier ses facteurs de risque, et de déterminer les conséquences de cette consommation. Méthodes : Un questionnaire anonyme, à destination des étudiants, a été diffusé via Internet. L’enquête a recueilli des données sur le profil socio-démographique des étudiants, sur leur consommation d’alcool en général, sur leurs habitudes de consommation de boissons alcoolisées. L’exposition à une alcoolisation à risque a été évaluée par le questionnaire FACE (Fast Alcohol Comsumption Evaluation). Résultats : 2126 personnes résidant en France ont répondu à ce questionnaire. Parmi toutes les réponses, seules 1939 ont été conservées dans notre échantillon. 92% des étudiants ont consommé au moins une fois de l’alcool au cours des 12 derniers mois. 57,6% des étudiants ont une consommation à risque selon le questionnaire FACE. 13% des étudiants ont déclaré avoir déjà conduit en état d’ébriété. 26% ont déjà eu des absences scolaires à cause de l’alcool. Faire de l’associatif au sein de son établissement scolaire, étudier dans une Grande école plutôt qu’en Université, avoir un budget alloué aux loisirs conséquent sont quelques-uns des facteurs de risque. Conclusion : La consommation d’alcool est relativement élevée au sein de la population étudiante en France. L’alcoolisation à risque et la conduite en état sont deux grands problèmes pour les étudiants. La prévention est efficace et permet de toucher les personnes les moins atteintes par l’alcool et elle est difficilement percevable par les étudiants. Il faut donc continuer les différents modes de prévention actuels en essayant d’innover et de trouver des alternatives pour concerner encore plus de personnes par le message diffusé.

Résumé traduit

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