• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2018LILUE078
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 11/07/2018

Résumé en langue originale

L’acrylamide, substance retrouvée notamment dans la fumée de cigarette, a été désignée en 1994 comme « cancérogène probable pour l’Homme » par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Huit ans plus tard, des chercheurs de l’Agence suédoise de l’alimentation décèlent la présence de ce composé dans l’alimentation, notamment dans des denrées consommées au quotidien telles que le pain de mie, les biscuits et les frites. Depuis, des études toxicologiques ont été ménées dans le cadre de l’évaluation de risque et ont abouti à l’instauration d’un règlement en novembre 2017 fixant les teneurs d’acrylamide dans différentes catégories d’aliments. Un plan de gestion de risque a été mis en place pour inciter à la diminution d’acrylamide à tous les niveaux de la chaîne alimentaire grâce à des méthodes de réduction adaptées. Parmi ces méthodes, l’exploitation du microbiote intestinal et plus particulièrement des lactobacilles a fait l’objet de travaux de recherche dans la prise en charge de l’acrylamide ingéré. Ces études in vitro ont révélé la capacité de deux souches, Lactobacillus reuteri et Lactobacillus casei Shirota, à se lier à l’acrylamide via des composants de la paroi bactérienne. Cela constitue une piste pour envisager des applications de détoxification chez l’Homme, à corroborer toutefois par des études in vivo.

Résumé traduit

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