Titre original :

Activité du nerf vague dans le cancer broncho-pulmonaire métastatique, impact sur l’efficacité et la tolérance de l’immunothérapie

Mots-clés en français :
  • Cancer broncho-pulmonaire
  • nerf vague
  • immunothérapie

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Métastases
  • Nerf vague
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du poumon
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Métastase tumorale
  • Immunothérapie
  • Nerf vague
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2018LILUM194
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte La prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) a beaucoup évolué ces dernières années avec l’émergence de nouveaux traitements et notamment de l’immunothérapie, transformant son pronostic. Le nerf vague possède des propriétés antiinflammatoires démontrées qui pourraient jouer un rôle dans l’évolution du cancer. L’objectif était d’évaluer l’activité du nerf vague en fonction des caractéristiques des patients atteints de CBNPC métastatique, son impact sur leur survie, la tolérance et l’efficacité de l’immunothérapie. Méthode Dans cette étude rétrospective, nous avons inclus d’une part des patients pris en charge en 1ère ligne de traitement, et d’autre part des patients traités par immunothérapie, pour un CBNPC métastatique au Centre hospitalier régional universitaire de Lille. L’activité du nerf vague était évaluée par la mesure d’un index de variabilité du rythme cardiaque (HRV) sur un tracé d’électrocardiogramme. Résultats Les données concernant 95 patients atteints de CBNPC métastatique en 1ère ligne de traitement et de 93 patients recevant une immunothérapie ont été analysées. L’activité vagale était associée à une amélioration de la survie globale chez les patients traités par immunothérapie, avec un Hazard Ratio à 0,750 [IC95% : 0,602-0,936], (p = 0,011), en analyse multivariée ajustée sur les principaux facteurs de confusion. Cette association avec la survie n’était pas retrouvée chez les patients en 1ère ligne de traitement. La taille initiale de la tumeur était la seule caractéristique tumorale pour laquelle une corrélation positive significative à l’activité vagale était retrouvée. Ni les caractéristiques cliniques du patient ni les toxicités liées à l’immunothérapie n’étaient associées à l’activité du nerf vague. Conclusion L’activité vagale semble associée à une meilleure survie globale chez les patients pris en charge par immunothérapie pour un CBNPC métastatique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhalluin, Xavier

AUTEUR

  • Matton, Lise
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