Titre original :

Potentiel thérapeutique des substances psychédéliques en santé mentale : une revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Psychédélique
  • santé mentale
  • psychiatrie
  • addictologie
  • LSD
  • kétamine
  • MDMA
  • psilocybine
  • DMT
  • ayahuasca

  • Maladies mentales
  • Toxicomanie
  • Hallucinogènes
  • Psychopathologie
  • Troubles mentaux
  • Troubles liés à une substance
  • Hallucinogènes
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM193
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Des essais cliniques étudiant le potentiel thérapeutique de substances psychédéliques sont publiés et médiatisés depuis le début du XXIème siècle, une quarantaine d’années après leur interdiction. Notre objectif était de dresser un état des lieux de ces recherches à travers une revue de littérature des essais évaluant l’efficacité des produits psychédéliques dans un trouble psychiatrique ou lié à l’usage d’une substance. Méthodes : La base de données MEDLINE a été explorée jusqu’à Avril 2018 en utilisant l’algorithme suivant : ("psychedelic" OR "hallucinogen") AND ("therapy" OR "therapeutic" OR "treatment"). Seuls les essais interventionnels ont été inclus. Résultats : A partir des 480 articles identifiés, 36 articles ont été inclus. Les troubles étudiés étaient la dépression, l’anxiété en fin de vie, le trouble de stress post-traumatique, le trouble obsessionnel compulsif, et les troubles liés à l’usage l’alcool, de tabac, d’héroïne et de cocaïne. Une efficacité de l’intervention était rapportée dans 89 % des études. Les agents sérotoninergiques et la kétamine à forte dose étaient responsables d’une efficacité rapide et persistant de plusieurs semaines à plusieurs années. La kétamine à faible dose était responsable d’effets plus brefs, durant quelques jours. Ces substances étaient employées comme adjuvant à une psychothérapie dans 52 % des essais. La plus fréquente était la thérapie psychédélique, visant à induire une expérience psychédélique intense. Certaines dimensions de l’expérience psychédélique, comme le sentiment d’infinité océanique, étaient associées à de meilleurs résultats. Ces études présentaient des limites liées à la taille de l’échantillon ou à la qualité du contrôle. Conclusion : Des études préliminaires sont en faveur d’une efficacité de substances psychédéliques dans divers troubles psychiatriques et addictifs. Malgré l’existence de freins socio-politiques à leur développement, des essais randomisés contrôlés de plus grande ampleur devraient voir le jour.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Carton, Louise

AUTEUR

  • Hernout, Julien
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