Titre original :

Devenir des patients porteurs d’un SAPL ayant négativé leurs anticorps antiphospholipides

Mots-clés en français :
  • Syndrome des antiphospholipides
  • récidives thromboemboliques
  • disparition des anticorps antiphospholipides
  • anticorps antiphospholipides
  • anticoagulation

  • Syndrome antiphospholipide
  • Anticorps antiphospholipide
  • Thromboembolie
  • Traitement anticoagulant
  • Syndrome des anticorps antiphospholipides
  • Anticorps antiphospholipides
  • Thromboembolie
  • Anticoagulants
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM235
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/07/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Après un premier épisode thromboembolique chez les patients porteurs du syndrome des antiphospholipides (SAPL), un traitement par anticoagulant au long cours semble être recommandé. Au cours du SAPL, on peut observer une disparition des anticorps. On ne connait pas actuellement si celle-ci pourrait être un argument pour arrêter le traitement symptomatique. Notre objectif était d’évaluer la récidive thromboembolique et la prise en charge thérapeutique après disparition des anticorps antiphospholipides. Méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive et rétrospective à partir de la base de données des patients porteurs d’un SAPL du CHRU de LILLE présentant au cours de leur suivi une négativation des anticorps antiphospholipides. Résultats : 32 patients ont négativé leurs anticorps antiphospholipides. Parmi ces patients, 9 (28,1%) patients ont pu arrêter leur traitement anticoagulant dont 2 patients sans traitement et 7 patients mis sous antiagrégant plaquettaire. 23 (71,9%) patients ont poursuivi le traitement anticoagulant. 13 (40,6%) patients ont présenté une récidive globale après un suivi moyen de 146,4 mois, dont 9 (28,1%) patients avant négativation et 4 (12,5%) patients après négativation. Le profil de ces patients au diagnostic était majoritairement double positif à 75%, avec la prédominance d’un anticorps anticardiolipine. Ils avaient tous un SAPL veineux dont 3 avec un facteur déclenchant. Parmi les 32 patients ayant négativé leurs anticorps, 3 sur 4 ayant arrêté leur anticoagulant ont récidivé après 66,3 mois de suivi moyen. Conclusion : Dans notre étude, nous avons observé des récidives thromboemboliques après disparition des anticorps antiphospholipides. Cependant la fréquence des récidives est faible. L’arrêt du traitement anticoagulant doit donc se faire avec prudence et avec une prise en compte de l’ensemble des facteurs de risque thrombotiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lambert, Marc

AUTEUR

  • Boddaert, Charlotte
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