Titre original :

Analyse descriptive des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies soumises au Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP) de la région Hauts-de-France entre 2011 et 2015

Mots-clés en français :
  • Psychopathologie
  • maladies professionnelles
  • CRRMP
  • risques psychosociaux

  • Maladies mentales
  • Maladies professionnelles -- Déclaration
  • Maladies professionnelles -- Enquêtes
  • Dossiers médicaux
  • Troubles mentaux
  • Maladies professionnelles
  • Dossiers médicaux
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2018LILUM219
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Les psychopathologies liées au travail peuvent être reconnues en maladie professionnelle par le CRRMP (Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles) au titre de l’alinéa 4 de l’article L461-1 du Code de la Sécurité Sociale. Ces demandes sont en augmentation ces dernières années et le CRRMP doit chercher à établir un lien direct et essentiel entre la pathologie et les conditions de travail afin de rendre son avis. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive monocentrique et rétrospective sur les dossiers de psychopathologies présentés au CRRMP des Hauts-de-France entre 2011 et 2015.. L’ensemble des données administratives, sociodémographiques, médicales et professionnelles a été recueilli sur les dossiers numérisés au sein du CRRMP. Les analyses ont porté sur l’ensemble des dossiers et par groupe selon l’avis du CRRMP (favorable ou défavorable). Résultats : Au total, 333 dossiers ont été étudiés dont 129 (38,7%) ont reçu un avis favorable du CRRMP et 204 (61,3%) un avis défavorable. L’âge moyen des déclarants était de 44,6 ans +/- 9,3. Le sex ratio était de 1,3 femme pour 1 homme. Le secteur d’activités majoritairement représenté était le secteur tertiaire (79,3%). Le facteur de risque psychosocial allégué le plus souvent était « Relation au travail et violence » (92,2%). Les critères associés de manière significative à l’avis du CRRMP étaient notamment l’avis du médecin du travail, la présence de documents concernant l’entreprise ou d’autres salariés de l’entreprise, les témoignages concernant le déclarant ou l’entreprise (p<0,001). Conclusion : On rapporte une augmentation progressive du nombre de dossiers de psychopathologies ayant obtenu un avis favorable pour psychopathologie durant la période d’étude. Bien que l’établissement d’un lien direct et essentiel entre les facteurs de risque psychosociaux et la survenue d’une psychopathologie s’avère difficile, les récentes évolutions législatives facilitent les missions du CRRMP. Néanmoins, la prévention des facteurs de risques psychosociaux reste un enjeu majeur de santé publique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fantoni-Quinton, Sophie

AUTEUR

  • Comba-Zaïri, Eloïse
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