Titre original :

Apport des nouvelles techniques d’imagerie dans la prise en charge chirurgicale de l’insulinome

Mots-clés en français :
  • Insulinome
  • chirurgie
  • imagerie
  • analogue du GLP-1

  • Tumeurs du pancréas
  • Tumeurs neuroendocrines
  • Tumeurs du pancréas
  • Insulinome
  • Insulinome
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM227
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’insulinome, tumeur neuroendocrine pancréatique rare, parfois multiple, en particulier dans le cadre de la néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1), est à l’origine d’une sécrétion inappropriée d’insuline, responsable d’hypoglycémies sévères. Le seul traitement curatif est chirurgical. L’exérèse de la lésion doit être la plus ciblée possible afin d’éviter le risque de diabète secondaire. Sa localisation préopératoire est donc indispensable. Le bilan morphologique comprend l’échographie abdominale, le scanner, l’IRM, l’écho-endoscopie et l’Octréoscan®. Ces examens ont une sensibilité de mauvaise à bonne pour l’insulinome, mais ne sont absolument pas spécifiques. Objectif : Evaluer l’apport de l’imagerie fonctionnelle aux analogues du GLP-1 sur la prise en charge chirurgicale de l’insulinome. Méthode : De janvier 2000 à février 2018, 54 patients ont été explorés chirurgicalement pour une suspicion d’insulinome. Le bilan morphologique préopératoire comprenait scanner, échoendoscopie, IRM, Octréoscan®, échographie abdominale, TEP à la F-DOPA, imagerie aux analogues du GLP-1, TEP au 18FDG, SACS et artériographie. Résultats : 54 insulinomes ont été réséquées chez 51 patients, 1 lésion a été laissée en place devant un rapport bénéfice/risque défavorable, 1 lésion n’a pas été retrouvée, 1 patiente ne présentait pas de lésion mais une nésidioblastose. L’analyse rétrospective des examens d’imagerie au vu de la confirmation anatomopathologique de l’insulinome retrouvait des sensibilités bonnes pour le scanner, l’IRM et l’écho-endoscopie (respectivement 78,6, 84,8 et 89,2%) mais des spécificités moyennes à faible (respectivement 74,1, 50 et 22,2%). Seule l’imagerie au GLP-1 avait à la fois une bonne sensibilité (88,9%) et une bonne spécificité (100%) pour l’insulinome Conclusion : Le développement de nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle comme l’imagerie aux analogues du GLP-1, très sensible et spécifique de l’insulinome, améliore la prise en charge chirurgicale ciblée de l’insulinome, en particulier en cas de lésions multiples. Sa plus grande disponibilité lui permettrait de devenir l’examen de référence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pattou, François

AUTEUR

  • Marciniak, Camille
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