Titre original :

Influence du nombre de lignes de biothérapie sur la complexité et la morbidité postopératoire de la résection iléocæcale pour maladie de Crohn

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn
  • résection iléocæcale
  • biothérapie
  • chirurgie complexe
  • morbidité postopératoire

  • Maladie de Crohn
  • Biothérapie
  • Maladie de Crohn
  • Complications postopératoires
  • Biothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM229
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2018

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La chirurgie de la maladie de Crohn (MC) est proposée aux patients réfractaires au traitement médical, après un nombre de lignes de biothérapie non défini. L’évolution des lésions de MC lorsque le traitement médical est inefficace se fait vers des lésions fibrosées ou compliquées d’abcès ou de fistules, ce qui peut rendre la chirurgie plus complexe et plus morbide. Le but de ce travail a été d’étudier la complexité et la morbidité postopératoire de la résection iléocæcale (RIC) en fonction du nombre de lignes de biothérapie reçu avant chirurgie. METHODE : De 2008 à 2017, les dossiers des patients opérés d’une RIC pour MC ont été rétrospectivement revus. L’objectif principal a été d’étudier l’impact du nombre de lignes de biothérapie sur la complexité opératoire définie par au moins un critère parmi : chirurgie en urgence, laparotomie ou conversion, mise en stomie, réalisation d’un geste supplémentaire non prévu et durée opératoire supérieure à 180 minutes. Les objectifs secondaires ont été d’évaluer l’étendue de la résection, la morbidité postopératoire en fonction du nombre de lignes de biothérapie puis l’impact de la complexité de la chirurgie sur la morbidité postopératoire. RESULTATS : Cette étude a inclus 261 patients répartis en 5 groupes (0 à 4 lignes de biothérapie), comparables en termes de caractéristiques démographiques, de description de la maladie au moment de l’intervention et de gestion préopératoire. La chirurgie était complexe pour 124 patients (47,5%) sans différence statistiquement significative entre les groupes (p=0,41). Cependant, plus les patients avaient reçu de lignes de biothérapie, plus les taux de complications totales (p=0,0005) et abdominales infectieuses (p=0,02) étaient élevés. L’analyse en sous-groupes (0-1 ligne contre 2 lignes de biothérapie ou plus) confirmait une augmentation des complications totales (p=0,0088) et abdominales infectieuses (p=0,04). La longueur de grêle réséquée a été en moyenne de 36,4 cm [Ext 5-250] sans corrélation avec le nombre de lignes de traitement (p=0,43 ; r=0,05). La morbidité postopératoire n’a pas été plus importante lorsque la chirurgie était considérée comme complexe (p=0,3). CONCLUSION : Lorsqu’elle est précédée d’au moins 2 lignes de biothérapies, la RIC pour MC est plus morbide sans influence du traitement sur l’extension de la résection intestinale. Pour les bonnes indications chirurgicales reconnues, la chirurgie mérite d’être discutée après l’échec d’une ligne de biothérapie.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Zerbib, Philippe

AUTEUR

  • Clairet, Stéphanie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre