Titre original :

Rupture prématurée des membranes avant terme : quels critères contre-indiquent une sortie en hospitalisation à domicile ?

Mots-clés en français :
  • Rupture prématurée des membranes
  • hospitalisation à domicile
  • hospitalisation conventionnelle
  • morbi-mortalité néonatale

  • Rupture prématurée des membranes
  • Hospitalisation à domicile
  • Mortalité néonatale
  • Rupture prématurée des membranes
  • Hospitalisation à domicile
  • Mortalité infantile
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2018LILUM222
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : L’hospitalisation à domicile (HAD) offre une alternative adaptée pour la prise en charge des ruptures prématurées des membranes (RPM). A ce jour, les critères d’éligibilité ne sont pas clairement établis. Objectif : Déterminer les facteurs prédictifs de survenue d’une complication lors de la prise en charge en HAD des RPM avant 36 semaines d’aménorrhée (SA), afin de définir des critères d’éligibilité optimaux. Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur l’ensemble des grossesses uniques suivies en HAD pour une RPM, entre 2009 et 2015. L’événement « complication » était défini par la survenue de l’un de ces événements : une mort in utero (MIU), un hématome rétroplacentaire (HRP), une procidence du cordon ombilical, un accouchement en dehors de la maternité ou un décès néonatal. Résultats : 187 RPM ont bénéficié d’une prise en charge en HAD, parmi lesquelles 12 ont présenté une complication (6.4%). Dans le groupe « compliqué », les termes de diagnostic (p = 0.006) et d’accouchement (p < 0.001) étaient plus précoces, sans différence concernant la latence entre ces deux événements. Trois critères augmentaient significativement le risque de survenue d’une complication sévère : une RPM avant 26 SA (p = 0.008), une présentation foetale non céphalique (p = 0.02) ainsi qu’un oligoanamnios (p = 0.02). Lorsque ces critères étaient associés, le risque de survenue d’une complication augmentait (1 critère : OR = 1.6 ; 2 critères : OR = 6.9 et 3 critères : OR = 32.8). Conclusion : L’association de ces trois critères doit contre-indiquer une sortie en HAD, pour limiter la morbidité materno-foetale. Lorsque deux critères s’associent, l’initiation d’une HAD doit être discutée au cas par cas. Si un seul critère défavorable est présent, l’HAD apparaît adaptée. Afin de valider ces résultats, une étude prospective doit être envisagée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garabedian, Charles

AUTEUR

  • Petit, Céline
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