Titre original :

Pronostic maternel et néonatal, quand la grossesse est poursuivie alors qu’une IMG pour motif foetal était jugée recevable : étude rétrospective de 2013 à 2016 au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Interruption médicale de grossesse
  • motif foetal
  • pronostic maternel
  • devenir néonatal
  • grossesse poursuivie

  • Avortement thérapeutique
  • Grossesse -- Complications
  • Foetus -- Malformations
  • Avortement thérapeutique
  • Complications de la grossesse
  • Malformations
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2018LILUM230
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2018

Résumé en langue originale

Objectif - Etudier le devenir postnatal d’une cohorte d’enfants porteurs de pathologies pour lesquelles la grossesse avait été poursuivie alors qu’une interruption médicale de grossesse (IMG) avait été jugée recevable. Méthode – Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective incluant toutes les grossesses poursuivies après qu’une IMG pour motif foetal eut été jugée recevable, entre 2013 et 2016 au Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de Lille. Trois groupes de patientes ont été constitués : groupe I, malformations létales dans tous les cas ; groupe II, malformations létales en l’absence de prise en charge ; groupe III malformations à l’origine de handicaps. Nous avons comparé dans ces groupes les caractéristiques de la population, des pathologies, l’évaluation pronostique, les issues de grossesse, et le devenir des enfants. Résultats – 127 grossesses ont été étudiées. Les trois groupes différaient par l’âge gestationnel au diagnostic plus précoce dans le groupe I (p=0,003), et la décision parentale de s’orienter ou non vers des soins palliatifs (p< 0,0001). Le taux de MIU dans le groupe I et II était élevé, respectivement 35,3 et 18,6% (p=0,001). Les issues de grossesses étaient marquées par un taux élevé de césarienne (30,4%), majoritairement d’indication foetale. Le taux de décès périnatal était de 41,4% (p<0,0001), plus élevé dans les groupe I et II. Le taux de handicap dans le groupe III était de 67,3% avec un le recul de 31 mois. L’évaluation pronostique anténatale était concordante avec le devenir des enfants dans 79% des cas. Conclusion – Les grossesses poursuivies après qu’une IMG eu été jugée recevable sont de plus en plus fréquentes. A l’issue de la prise en charge, de nombreux enfants vont décéder ou présenter un handicap. La planification anténatale du projet de soin postnatal est indispensable, en complément d’une évaluation pronostique fine.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Debarge, Véronique

AUTEUR

  • Seguire, Sarah
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification