Titre original :

L’injonction de soins, 20 ans après sa création : description, revue de la littérature, et étude des pratiques de prescriptions pharmacologiques en Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Injonction de soins
  • soins pénalement ordonnés
  • psychiatrie légale
  • troubles mentaux
  • traitements

  • Injonction de soins
  • Psychotropes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Santé mentale
  • Internement d'un malade mental
  • Psychoanaleptiques
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Littérature de revue comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM217
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte Les soins pénalement ordonnés et l’injonction de soins en particulier constituent une porte d’entrée dans les soins en santé mentale. Ils demeurent cependant mal connus des professionnels de soins, et peu d’études étudient spécifiquement ces dispositifs. Méthode Une revue de la littérature concernant ce dispositif fut réalisée en mars 2017, avec pour objectif d’étudier la valeur ajoutée de l’injonction de soins et ses besoins à l’heure actuelle. Elle fût enrichie par une étude observationnelle analytique réalisée sur les dossiers de médecin coordonnateur, quantifiant la non concordance des pratiques de prescriptions de psychotropes avec les recommandations de bonnes pratiques, dans les régions du Nord et du Pas-de-Calais. Résultats Sur les 3064 références identifiées, 17 ont répondu aux critères d’inclusions de cette revue de littérature. Si ces études mettent en lumière les avancées permises par ce dispositif, elles pointent également ses besoins actuels : le plus important étant celui de la formation des psychiatres aux spécificités de la prise en charge des patients en injonction de soins. Ce qui est confirmé par l’étude réalisée : sur les 91 dossiers éligibles, 82 furent analysés retrouvant un défaut de concordance entre les psychotropes prescrits et les recommandations de bonnes pratiques dans 25.6% des cas (0.256 IC95[0.162 ;0.350]). Parmi ceux-ci le défaut de prescription d’antidépresseurs (0.146 IC95[0.070 ;0.222]) et celui de traitement hormonal modulateur de la libido (0.061 IC95[0.009 ;0.113]) sont les plus fréquents. Alors que le motif de non concordance le plus fréquent est « sans raison retrouvée » (0.085 IC95[0.025 ;0.145]) devant le refus du patient, et les contre-indications médicales. Conclusion Les avancées concernant la prise en charge des patients en soins pénalement ordonnés permises par la création de l’injonction de soins sont très importantes. En revanche leurs connaissances par les psychiatres, principaux acteurs sanitaires de ces dispositifs doivent continuer à être développées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Seguret, Tiphaine

AUTEUR

  • Ryckebusch, Robin
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