• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2018LILUM214
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Le DES de médecine d'urgence (MU) représente une avancée majeure dans la formation des médecins urgentistes. Impliquant un choix précoce, cette carrière peut effrayer les étudiants. Le stage en MU des étudiants du DFASM représente le premier contact qu’ils ont avec la spécialité. L’objectif de l’étude est d’établir un état des lieux de la formation des étudiants dans ces services et d’identifier les points à améliorer. Méthode : étude descriptive, observationnelle, monocentrique, transversale, au moyen d’une enquête déclarative par questionnaire, sur l’application GELULES, auprès des étudiants du DFASM de l’UFR médicale de Lille du 1er janvier 2014 au 15 septembre 2017 effectuant un stage de médecine d’urgence. Résultats : 637 questionnaires ont été inclus sur la période d’étude soit un taux de réponse de 47,7%, évaluant 19 CHU, CHG et ESPIC. 91% (580) des étudiants considéraient que l’organisation du service leur avait été suffisamment présentée, mais seulement 52,3% (380) recevaient des objectifs de stage. L’ambiance de travail était perçue comme agréable voire très agréable dans les services de MU. Aucun cours théorique n'était organisé dans 71% des stages évalués. Pourtant, de telles séances étaient associées à une meilleure évaluation de l'enseignement en stage, d’autant plus si elles étaient dispensées par un médecin senior. Dans 98,2% des évaluations recueillies les étudiants présente leurs dossiers à un médecin senior (339) ou à un interne (287). La note moyenne de formation clinique est meilleure dans le cas où les dossiers étaient présentés aux médecins seniors. La charge de travail clinique est considérée comme « lourde » voire « très lourde » dans 70% des évaluations recueillies, mais n’influe pas significativement sur la recommandation du stage. La charge de travail administrative est considérée comme légère voir très légère dans 67% des évaluations collectées. Les stages de MU sont recommandés dans 92,3% des évaluations. Conclusion : Les stages de MU sont appréciés par les étudiants du DFASM mais il existe une marge de progression importante dans la formation de ces étudiants. Les étudiants potentialiseront les acquis cliniques par des sessions théoriques organisées au moins une fois par mois. Les objectifs pédagogiques de l’UFR doivent leur être présentés, les stages mieux coordonnés par un tuteur dans chaque structure. Des outils coordonnés à l’échelle de la spécialité (département universitaire, COMU) peuvent aider à répondre à ces défis.

Résumé traduit

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