Titre original :

Facteurs de risque de la non application des recommandations pour la nutrition entérale en réanimation pédiatrique

Mots-clés en français :
  • nutrition entérale
  • suivi des recommandations
  • facteurs de risque
  • réanimation pédiatrique

  • Réanimation en pédiatrie
  • Alimentation par sonde
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Unités de soins intensifs pédiatriques
  • Nutrition entérale
  • Guides de bonnes pratiques cliniques comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM208
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte: La malnutrition à l'admission en réanimation pédiatrique est fréquente et source d'une morbi mortalité élevée. Les experts recommandent un support nutritionnel entéral (NE) précoce et adéquat. Plusieurs limites rendent les recommandations difficilement applicables en réanimation. De nouvelles recommandations européennes ont été publiées en 2014. Objectifs: Comparer les pratiques nutritionnelles d'un service de réanimation pédiatrique aux recommandations de 2014 et identifier les facteurs de risque de la non application des recommandations. Méthodes: Une étude rétrospective était menée dans le service de réanimation pédiatrique du CHRU de Lille. Les patients âgés de 1mois à 18 ans ayant reçu une nutrition entérale exclusive en cours d'hospitalisation étaient inclus. Etaient exclus les patients ayant des contre-indications à la nutrition entérale. Les apports caloriques et protéiques moyens journaliers reçus étaient comparés aux recommandations. Deux groupes, NE optimale versus non optimale étaient constitués et comparés afin d'identifier des facteurs de risque de la non application des recommandations. Résultats: 418 patients étaient inclus. Le taux de malnutrition à l'admission était de 36.6%. Les apports caloriques moyens étaient de 47.5 Kcal/kg/jour soit 75% et 87.8% des apports recommandés par la SFAR et les équations de Schofield respectivement. 43% des patients suivaient les recommandations de 2014 (IC95%= 39-48) et 80% les recommandations de 2017 (IC95%=76-84). Les apports protéiques étaient de 1.2 g/kg/j, soit 67% des apports recommandés. 88 patients (21%, IC95% :17-24) avaient une NE optimale. Le délai médian d'initiation de la NE était plus long dans le groupe de NE non optimale (p<0.001). Les aminés étaient un facteur de risque de la non application des recommandations (OR 5.8, IC 95%=1.1-30, p= 0.03). Conclusion: Les recommandations de 2014 étaient appliquées chez 43% des patients. Les aminés étaient un facteur de risque de non application. Un algorithme nutritionnel permettrait de s'affranchir du délai d'initiation retardé de NE.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Guillot, Camille

AUTEUR

  • Jouancastay, Mylène
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