Titre original :

Hernie diaphragmatique congénitale : mesure du volume pulmonaire foetal par résonnance magnétique nucléaire et morbidité respiratoire pendant les deux premières années de vie

Mots-clés en français :
  • hernie diaphragmatique congénitale
  • IRM foetale
  • volume pulmonaire foetal
  • morbidité respiratoire
  • pronostic

  • Hernie diaphragmatique
  • Foetus
  • Foetus -- Malformations -- Diagnostic
  • Hernies diaphragmatiques congénitales
  • Diagnostic par imagerie
  • Malformations
  • Diagnostic prénatal
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM205
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : la hernie diaphragmatique congénitale est une malformation embryologique entrainant une hypoplasie pulmonaire. Les conséquences respiratoires de cette hypoplasie sont hétérogènes. Connaitre des facteurs pronostiques afin d’identifier les patients à risque d’évolution défavorable est indispensable. Objectif principal : étudier la relation entre le rapport volume pulmonaire foetal mesuré à l’IRM anténatal par rapport au volume attendu pour l’âge gestationnel (VP o/a) et la morbidité respiratoire pendant les deux premières années de vie, dans une cohorte d’enfants porteurs d’une hernie diaphragmatique congénitale, nés entre 2009 et 2015 au CHRU de Lille. Méthode : étude rétrospective d’une cohorte de 52 enfants avec un diagnostic anténatal de hernie diaphragmatique, vivants à l’âge de 2 ans et pour lesquels une IRM foetale avait été réalisée. Le rapport volume pulmonaire observé sur attendu (VP o/a) était calculé selon la formule de Rypens en fonction de l’âge gestationnel, exprimé en valeur médiane. La morbidité respiratoire a été étudiée par trois critères de jugement: 1-durée totale d’oxygénothérapie lors de l’hospitalisation initiale en période néonatale (analysée comme une variable qualitative à deux classes, selon la durée médiane), 2-avoir été hospitalisé au moins une fois pour un motif respiratoire (hospitalisation non programmée, oui/non), 3-la prise d’un traitement de fond par corticoïdes inhalés pendant plus de 3 mois consécutifs (oui /non). Résultats : la valeur médiane du VP o/a était de 38 % [32-48]. La durée médiane d’oxygénothérapie en période néonatale était de 16,5 jours [5,5-59,5]. La valeur du VP o/a était plus faible chez les enfants ayant eu une durée d’oxygénothérapie en période néonatale supérieure à 16,5 jours (33% [29-38]) versus 45% [39-58] ; p = 0,001). Dix sept enfants (32,7%) ont été hospitalisés au moins une fois, au cours de leurs deux premières années de vie pour un motif respiratoire. Chez ces enfants, la valeur du VP o/a était plus faible par rapport à ceux qui n’avaient pas été hospitalisés (34% [31-42]) versus 41% [33-52] ; p =0,031). Dix sept patients (32,7%), ont été traités plus de 3 mois par des corticoïdes inhalés ; on observe dans ce sous-groupe une tendance à une valeur de VP o/a plus faible versus ceux qui n’ont pas été traités, avec une différence non significative (34% [29-41] versus 42% [33-49] ; p = 0,077). Les patients qui avaient une GPE, avaient une valeur de VP o/a plus faible que ceux qui n’avaient pas eu de GPE (33% [29-38] vs 43% [33-51] ; p<0.05). Conclusion : Nous avons montré que la mesure du volume pulmonaire foetal apporte une aide précieuse dans l’identification des enfants à risque respiratoire porteurs de cette malformation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deschildre, Antoine

AUTEUR

  • Cerbelle, Valentine
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