Titre original :

Prise en charge rééducative intensive de la scoliose idiopathique de l’adolescent et cure de distraction : une étude rétrospective de non infériorité

Mots-clés en français :
  • Scoliose idiopathique de l’adolescent
  • scoliose
  • rééducation
  • cures de distraction
  • angle de Cobb
  • facteurs prédictifs
  • posturographie

  • Scoliose
  • Scoliose
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Scoliose
  • Scoliose
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2018LILUM200
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La scoliose idiopathique de l’adolescent est une déformation tridimensionnelle du rachis. Sa prise en charge est divisée entre le traitement rééducatif, orthopédique et chirurgical. Des cures de distraction sont parfois réalisées, dont les protocoles restent variés avec une efficacité contestée. Au centre Marc Sautelet, ils sont composés d’une association entre traitement orthopédique et rééducatif. Deux cures sont réalisées : les V1 et – plus récentes et mieux tolérées- les V2. Les objectifs étaient d’en comparer l’efficacité à court et moyen terme, de rechercher les facteurs prédictifs d’efficacité et d’étudier l’évolution du profil posturographique. Matériel et méthode : Deux types de cures de 4 semaines ont été comparées. La V1 (décubitus strict 24h/24, kinésithérapie en décubitus, tractions dynamiques et corset dérivé de Milwaukee) et V2 (pas de décubitus, kinésithérapie dérivée des méthodes Schroth, autocorrection 3D, corset Cheneau diurne et dérivé de Milwaukee la nuit). Des radiographies étaient réalisées avant et après cure ainsi qu’une posturographie. Le critère de jugement principal était l’amélioration de l’angle de Cobb >5°. Résultats : 119 patients ont été inclus rétrospectivement entre 2011 et 2017 (66 V2, 53 V1). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes en dehors de l’angle de Cobb pré cure. On notait une amélioration significative de l’angle de Cobb pour les 2 cures (V1 : -9,26° ; V2 : -6,84°), sans différence significative (IC95%(0,08-0,47), p=0,042). A 6 mois, on notait dans le groupe V2 11,3% d’aggravation, 22,7% d’amélioration et 66% de stabilité contre respectivement dans le groupe V1 41,7%, 33,3% et 25%. A 12 mois, on notait dans le groupe V2 15,4% d’aggravation, 23,1% d’amélioration et 61,5% de stabilité contre 33,3%, 19% et 47,6% pour les V1. Il y avait une meilleure efficacité pour les courbures autre qu’une dorsale droite (80% contre 41% d’amélioration, p=0,004). La cure avait tendance à améliorer le quotient de Romberg et à diminuer le quotient plantaire initialement proches de 1. Conclusion : La cure V2 est non inférieure à la V1 et elle semble présenter une meilleure efficacité à long terme. Nous ne retrouvions pas de facteur prédictif d’efficacité en dehors de la topographie de la courbure. La cure pourrait favoriser l’utilisation des informations visuelles au profit des informations somesthésiques plantaires. La réalisation des cures V2 apparait préférable au vu de sa tolérance et de son efficacité à long terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Catanzariti, Jean-François

AUTEUR

  • Hanot, Quentin
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