Titre original :

Étude des hypertriglycéridémies majeures de l’adulte : analyse des traits cliniques et génétiques sur une cohorte de 100 malades

Mots-clés en français :
  • Hypertriglycéridémie
  • hypertriglycéridémie-clinique
  • hypertriglycéridémie-génétique

  • Hypertriglycéridémie
  • Suivi de cohortes de malades
  • Hypertriglycéridémie
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM199
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : L’hypertriglycéridémie (HTG) majeure (>10 g/l) est une maladie rare, primitive ou secondaire. Une cause métabolique, iatrogène ou nutritionnelle, peut déséquilibrer un sujet prédisposé génétiquement. A ce jour, très peu d’études se sont attachées à décrire les aspects clinico-biologiques et génétiques de patients ayant une HTG majeure. Ce travail consiste à décrire les traits cliniques, biologiques et génétiques d’une cohorte de malades ; analyser les résultats d’un screening réalisé sur les gènes d’intérêt (LPL, Apo A5 et Apo E) et étudier leur possible influence sur l’HTG ; déterminer la part des composantes génétique et environnementale dans l’HTG. Patients et Méthodes : Etude lilloise, rétrospective et monocentrique de 100 malades. Analyses clinico-biologiques et génétiques (LPL, Apo A5 et Apo E) de patients adultes présentant une HTG majeure. Ceux-ci ont été classés en 3 génotypes distincts selon qu’ils présentaient ou non, des mutations majeures ou mineures sur les gènes étudiés. Résultats :100 patients ont été inclus entre 2012 et 2018. 89 patients ont bénéficié d’une étude génétique (11 dossiers sont encore en cours d’analyse). L’âge moyen du diagnostic était de 39 ans. Il y avait 83% d’hommes. La plupart des patients n’avaient pas d’antécédents familiaux d’HTG. La triglycéridémie (TG) moyenne était de 7,4 g/l, la TG maximale moyenne était de 24 g/l. Au moins 82% de nos patients avaient un syndrome métabolique, 22% une cardiopathie ischémique et 13% une pancréatite aigüe. Sur les gènes étudiés : 65% de nos patients présentaient des variants mineurs validés (composite), 20% portaient des mutations majeures (pathogène) et 15% n’avaient pas d’anomalie génétique (sauvage). Les génotypes étaient statistiquement associés (p<0,05) au nombre total d’allèles à risque : sur l’Apo A5 et sur la somme des trois gènes. L’ancienneté de la maladie, la TG maximale étaient associés significativement au génotype pathogène. La pancréatite aigüe est associée significativement aux génotypes(p<0,05) et était plus fréquente dans le génotype sauvage. Conclusion : Notre série de patients semble homogène sur le plan génétique. La plupart des patients étaient porteurs de variants mineurs sur les gènes étudiés. Seules la TG maximale, l’ancienneté de la maladie et la survenue de pancréatite aigüe varient en fonction des génotypes. Des recherches complémentaires paraissent nécessaire afin d’identifier d’autres déterminants favorisants l’HTG majeure.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lecerf, Jean-Michel

AUTEUR

  • Deseure, Fiona
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