Titre original :

Mythes autour du viol : quelles sont nos représentations ?

Mots-clés en français :
  • Mythes
  • viol
  • réactions négatives
  • TSPT
  • éducation
  • sensibilisation

  • Viol
  • Mythe
  • Psychiatres
  • Internes (médecine)
  • Viol
  • Culture (sociologie)
  • Psychiatrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM195
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Les mythes sur le viol, sont des attitudes et des croyances généralement fausses mais largement répandues et qui servent à nier et justifier l'agression sexuelle masculine contre les femmes. Méthode : Nous avons mené une étude pour évaluer le niveau d'adhésion aux mythes autour du viol chez les psychiatres et les internes de psychiatrie dans le Nord et le Pas-de-calais par le biais de l'échelle « IRMA ». Nous avons également réalisé une revue de la littérature plus générale illustrée par 2 cas cliniques. Résultats : Il y a eu 211 participants. Les résultats montrent que les participants ont une faible adhésion aux mythes avec une moyenne de score globale à 9,06/88 (Ecart-type= 8,16). « Déresponsabiliser l'agresseur » semble être le mythe le moins rejeté. Les résultats montrent que les femmes rejettent significativement plus les mythes que les hommes. Ces résultats sont cohérents avec la recherche et les études précédentes qui montrent que les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'adhérer aux mythes sur le viol. Les résultats montrent que la relation entre la fréquence de la prise en charge des victimes de viol et le rejet des mythes est significativement progressivement croissante. Cette différence significative n'est plus présente après l'analyse multivariable, ce qui est probablement lié à la taille de l'échantillon. La revue de la littérature et les cas cliniques montrent que les mythes sur le viol ont des conséquences graves sur la santé psychique des victimes, surtout quand ces mythes mènent l'entourage et/ou les professionnels à produire des réactions négatives telles que le blâme, la stigmatisation, et le manque de soutien. Conclusion : Il semble que les bénéficiaires de la révélation pourraient probablement modifier la façon de répondre à une victime de viol aussi bien pour le bien-être des victimes que pour le leur. L'éducation est donc vitale pour favoriser un environnement favorable pour les victimes de viol. En effet, la recherche expérimentale a déjà montré qu'il est possible d'éduquer les gens à s'engager dans moins de réactions défavorables aux révélations d'agression sexuelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Warembourg, Frédérique

AUTEUR

  • Mossad, Abdalla
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