Titre original :

Est-il possible de prédire la résistance aux antifongiques lors d’un épisode de candidémie ? : étude d’une cohorte prospective multicentrique

Mots-clés en français :
  • Candidémie
  • résistance
  • colonisation
  • identification

  • Candidose
  • Candida
  • Résistance aux antifongiques
  • Candidémie
  • Candida
  • Résistance des champignons aux médicaments
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2018LILUM190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Les septicémies à Candida sont une problématique régulière en réanimation et posent des problèmes sur le plan thérapeutique en partie liés aux délais de culture mais également à la recrudescence de résistance aux antifongiques. Objectif : Évaluer l’épidémiologie locale des candidémies et rechercher les facteurs pouvant prédire la résistance aux antifongiques. Méthodes : Les patients candidémiques sont issus de la cohorte multicentrique Allfun. Les données microbiologiques et la sévérité de l’infection ont été colligées. L’analyse des résistances se fonde sur les définitions complémentaires du CLSI et de l’EUCAST. Des analyses multivariées ont été effectuées avec un seuil de significativité fixé à 0,05. Résultats : 223 patients ont été inclus au sein du CHRU de Lille et du CHU Vaudois. La fréquence de résistance au fluconazole est faible (11,9%) chez les espèces non naturellement résistantes. L’utilisation de quinolones et la colonisation à C. albicans étaient des facteurs prédictifs d’une sensibilité conservée aux azolés (respectivement OR = 0,114 [0,014 – 0,902] ; p = 0,04 et OR = 0,288 [0,086 – 0,821] ; p = 0,039) alors que la colonisation à C. glabrata ou C. krusei étaient des facteurs prédictifs d’une sensibilité diminuée (respectivement, OR = 6,057 [2,316 – 60,821] ; p = 0,002 et OR = 16,488 [5,063 – 57,986] ; p = 0,0009). Seule la colonisation à C. spp ou C. parapsilosis était identifiée comme facteur de risque d’isoler une espèce résistante à la caspofungine sur l’hémoculture (respectivement, OR = 5,264 [2,101 – 7,021] ; p < 0,0001 et OR = 2,254 [1,231 – 3,278] ; p < 0,0001). Conclusion : Il est possible de prédire le profil de sensibilité des souches responsables de candidémie en utilisant la colonisation, la pré-exposition, la présence d’un cathéter central et l’utilisation de quinolones les jours précédant la candidémie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poissy, Julien

AUTEUR

  • Nilès, Christopher
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