Titre original :

Apport de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive dans la prise en charge du membre supérieur spastique à la phase chronique post-AVC : mise en place d’un protocole

Mots-clés en français :
  • accident vasculaire cérébral à la phase chronique
  • motricité
  • membre supérieur
  • spasticité
  • Tardieu
  • rTMS
  • réflexe H
  • cocontractions
  • excitabilité corticale

  • Maladies cérébrovasculaires
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Spasticité
  • Membre supérieur
  • Accident vasculaire cérébral
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Spasticité musculaire
  • Membre supérieur
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2018LILUM187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : l’atteinte de la fonction du membre supérieur est un facteur qui limite de manière importante le niveau d’autonomie et d’indépendance des patients après accident vasculaire cérébral. Les phénomènes d’hypertonie spastique et de cocontractions sont reconnus pour faire partie des troubles neuromoteurs les plus invalidants. Il est indispensable pour le médecin rééducateur d’essayer de faire évoluer les protocoles de rééducation pour favoriser une récupération de la fonction motrice. Nous avons essayé de comprendre les différents mécanismes pouvant être à l’origine de la spasticité au cours des lésions du système nerveux central. Notre objectif principal était d’élaborer à partir des données de la littérature un protocole de rTMS, outil non invasif et indolore, et d’évaluer son efficacité sur les troubles du tonus chez les patients présentant un AVC à la phase chronique à partir de données cliniques et neurophysiologique. Méthode : nous avons choisi un mode Theta Burst continu (cTBS) dans le but d’inhiber l’hémisphère non lésé. Les stimuli sont délivrés par trains de 3 à 50Hz répétés toutes les 200ms (fréquence de répétition des triplets de 5 Hz), à 80% du seuil moteur de repos. Concernant les paramètres cliniques nous avons sélectionné l’échelle de Tardieu et d’Ashworth pour l’évaluation de la spasticité et l’échelle de Held et Pierrot-Deseilligny pour l’évaluation de la force motrice. Nous évaluerons l’atteinte globale du membre supérieur par l’échelle de Fugl Meyer. Concernant les paramètres électrophysiologiques nous avons sélectionné le réflexe H, l’indice de cocontraction sur le membre parétique et les courbes entrée/sortie pour mesurer l’excitabilité corticale sur l’hémisphère non lésé. Résultats : ce travail nous a permis de démontrer la faisabilité du protocole et d’en améliorer la méthodologie en réalisant des tests sur deux volontaires sains. Il nous a également permis d’affiner l’interprétation et le traitement des paramètres sélectionnés en réalisant des tests chez un patient hémiparétique. Les premiers résultats obtenus chez ce sujet paraissent encourageants et vont dans le sens de l’efficacité de la rTMS. Nous pourrons donc l’utiliser pour réaliser une étude pilote randomisée en simple aveugle et contre placebo qui fera directement suite à ce travail. La méthodologie décrite dans ce manuscrit devra être scrupuleusement respectée. Conclusion : la spasticité est un symptôme clé, fréquent, faisant partie de l’ensemble des troubles neuromoteurs. Lorsqu’il touche les patients hémiparétiques suite à un AVC, il est source d’altération de la fonction du membre supérieur. Nous avons pu par ce travail valider la faisabilité d’un protocole de rTMS, avec utilisation de paramètres cliniques et électrophysiologiques dans le but de prouver son efficacité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Allart, Etienne

AUTEUR

  • Pradeau, Charles
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