Titre original :

Infection à cytomégalovirus chez le receveur séropositif après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : vers une stratégie préventive ?

Mots-clés en français :
  • allogreffe de cellules souche hématopoïétiques
  • cytomégalovirus
  • stratégie préemptive
  • stratégie préventive
  • letermovir

  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Infections à cytomégalovirus
  • Infections à VIH -- Patients
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Infections à cytomégalovirus
  • Séropositivité VIH
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2018LILUM169
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte La stratégie préemptive est actuellement utilisée pour la prise en charge de l’infection à cytomégalovirus (CMV) dans un contexte d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Il existe de nouveaux médicaments antiviraux disponibles ou encore à l’étude dans une stratégie de prévention de la réactivation à CMV. Méthode Les facteurs de risque de survie et de réactivation à CMV chez les receveurs d’allogreffe de CSH entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2014 ont été recherchés à partir de la base de données PROMISE. Les patients inclus étaient majeurs et séropositifs pour le CMV. Un modèle à risques compétitifs a été utilisé et des analyses univariées et multivariées ont été réalisées selon un modèle de Fine-Gray. Résultats 3816 patients ont été inclus d’âge médian 53,7 ans. Une seule (HR = 1,27 [1,13 – 1,42] ; p < 0,001) ou au moins deux (HR = 2,18 [1,70 – 2,80] ; p < 0,001) réactivations à CMV étaient significativement liées de manière défavorable à la survie. La compatibilité HLA autre que familiale HLA-identique (p < 0,001), en particulier la greffe haplo-identique (HR = 2,13 [1,71 – 2,66] ; p < 0,001), le statut sérologique pour le CMV du donneur négatif (HR = 1,18 [1,09 – 1,28] ; p < 0,001), l’utilisation de sérum anti-lymphocytaire dans le conditionnement (HR = 1,27 [1,14 – 1,41] ; p < 0,001), l’irradiation corporelle totale (HR = 1,20 [1,08 – 1,33] ; p < 0,001) et la prophylaxie de la réaction du greffon contre l’hôte par ciclosporine et mycophénolate mofétil (HR = 1,28 [1,17 – 1,41] ; p < 0,001) étaient associés de manière significative à la réactivation à CMV. La présence de trois de ces facteurs de risque sur cinq ou la simple greffe haplo-identique semblaient constituer un groupe de patients particulièrement à risque. Conclusion L’identification de ces facteurs de risque permet de préciser parmi les patients séropositifs pour le CMV ceux pour lesquels la prévention de la réactivation à CMV par un antiviral est la plus justifiée avec un rapport coût-efficacité important. Un score pondérant ces différents facteurs de risque pourra être construit et validé de manière prospective.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Yakoub-Agha, Ibrahim

AUTEUR

  • Beauvais, David
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