Titre original :

Apport de l’IRM dans l’identification des structures anatomiques de la symphyse pubienne

Mots-clés en français :
  • symphyse pubienne
  • région inguinale
  • IRM
  • anatomie

  • Symphyse pubienne
  • Symphyse pubienne
  • Symphyse pubienne
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Anatomie en coupes transversales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2018LILUM166
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Les pubalgies sont un motif fréquent de consultation, notamment chez le sportif. L’anatomie de la région symphysaire et parasymphysaire est riche et complexe, expliquant la multitude des pathologies impliquées. Objectifs : Etablir les coupes de référence des différentes structures anatomiques impliquées dans les pubalgies. Evaluer les performances de l’IRM dans la détectabilité de ces structures (à travers la concordance inter-individuelle). Etudier la fréquence de ces structures et les variations morphologiques de certaines d’entre elles en fonction des caractères individuels. Matériel et méthodes : Nous avons sélectionné rétrospectivement 38 sujets ayant bénéficié d’une IRM de bassin avec séquence volumique en pondération T1 au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille de décembre 2015 à mars 2018. Après une lecture préalable de 10 séquences sélectionnées de manière aléatoire, nous avons défini consensuellement les coupes de référence des structures anatomiques de la symphyse pubienne et de la région inguinale. Puis, nous avons analysé chacune des 38 IRM en double aveugle, selon une grille de lecture préalablement établie. Nous avons analysé la concordance inter-opérateur pour chacun des paramètres de la grille de lecture et la corrélation entre certains de ces paramètres (corrélation entre la surface du canal inguinal et le sexe, l’âge, le morphotype ; corrélation entre l’ostéophytose postérieure et l’aspect des berges de la symphyse pubienne ; corrélation entre la longueur du tendon latéral du muscle droit de l’abdomen et l’existence ou non d’un muscle pyramidal). Résultats : Plusieurs structures anatomiques ont été observées dans plus de 75% des cas par les deux opérateurs, notamment le tendon conjoint (78,95%), le pilier latéral (90,79%), le tendon médial du muscle droit de l’abdomen (100%), l’insertion du muscle court adducteur sur le complexe fibro-tendineux pré-symphysaire (98,68%). Le ligament inter-pubien antérieur était non visible dans 94,7% des cas par les deux opérateurs. Pour ces différents paramètres, le calcul de la concordance n’a pas été nécessaire. Pour le reste des structures anatomiques, le taux de concordance était majoritairement bon (coefficient de corrélation k compris entre 0,45 et 0,75), à l’exception de l’insertion musculaire du muscle court adducteur (k=0,19) et de la crête pubienne (k=-0,05). Une encoche graisseuse à la partie postérieure de l’insertion du tendon du muscle long adducteur était observée de manière commune dans 57,89% des cas (k=0.48). La concordance inter-individuelle était excellente pour la mesure de la surface du canal inguinal (k=0,86). Il existe une association significative entre la surface du canal inguinal et l’âge (p=0,0191), le morphotype (p=0,0001), mais pas le sexe (p=0,2964). Il existe une corrélation entre l’importance des remaniements dégénératifs de la symphyse pubienne et l’ostéophytose postérieure de l’articulation (p=0,0022). Il n’y a pas de corrélation entre la longueur du tendon latéral du muscle droit de l’abdomen et l’existence ou non d’un muscle pyramidal (p=0.4649). Conclusion : L’analyse de la région pubienne à partir de coupes de référence permet une bonne concordance inter-individuelle, témoignant des performances de l’IRM dans la détection des différents éléments anatomiques constituant cette région. Le ligament inter-pubien antérieur n’a pas pu être individualisé du complexe fibro-tendineux pré-symphysaire. La coupe coronale oblique dans le plan du canal inguinal permet une analyse fine du canal inguinal. Il faudra prendre en compte l’âge et du morphotype de l’individu lors de son interprétation. L’ostéophytose est située exclusivement à la partie postérieure de l’articulation de la symphyse pubienne en cas de remaniements dégénératifs débutants [...]

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Demondion, Xavier

AUTEUR

  • Cauliez, Hugo
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