Titre original :

Cyclocoagulation des procès ciliaires aux ultrasons à haute intensité (HIFU) : évaluation des hypothèses physiopathogéniques expliquant la baisse de la pression intraoculaire en échographie par biomicroscopie ultrasonore (UBM)

Mots-clés en français :
  • glaucome
  • réfractaire
  • pression intraoculaire
  • humeur aqueuse
  • physiopathologie
  • thérapeutique
  • ultrasonographie
  • cyclocoagulation
  • procès ciliaires
  • ultrasons focalisés

  • Glaucome
  • Ultrasonothérapie
  • Pression intraoculaire
  • Glaucome
  • Endosonographie
  • Ultrasonothérapie
  • Hypertension oculaire
  • Biomicroscopie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2018LILUM156
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2018

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La cyclodestruction HIFU est un moyen thérapeutique récent utilisé principalement dans le glaucome réfractaire. Le but de notre étude est d’évaluer les modifications perceptibles après procédure en échographie UBM répétées lors du suivi des patients, afin de mieux comprendre les mécanismes physiopathogéniques et la corrélation entre ces phénomènes d’imagerie et succès ou échec thérapeutique METHODES : Etude prospective, observationnelle, monocentrique. 32 yeux de 24 patients ont été inclus de juillet 2015 à octobre 2017, vu en pré opératoire, à J7, M1, M3 et M6 avec examen clinique et échographie UBM par le même praticien. L’analyse des imageries UBM était réalisée par 2 observateurs expérimentés en double insu. Les modifications recherchées étaient une atrophie des procès ciliaires et une ouverture de voie d’évacuation uvéosclérale précoce. Le succès thérapeutique était défini par le maintien d’une baisse de la PIO d’au moins 20% à 3 et 6 mois. RESULTATS : L’atrophie des procès ciliaires était retrouvée dans 55,27% des axes observés en UBM dans le groupe succès versus 26,14% dans le groupe échec (p=0,008) à 3 mois et 58,42% versus 33,82% (p=0,0156) à 6 mois pour le 1er observateur et 44,81% versus 45,45% (p=0,91) à 3 mois et 51% versus 39,7% (p=0,193) à 6 mois pour le 2ème observateur avec ainsi 62,7% des axes atrophiés si succès versus 50% si échec (p=0,16) à 3 mois et 64,52% versus 52,9% si échec (p=0,18) à 6 mois et pour au moins un observateur. Un aspect de voie uvéosclérale de novo était retrouvée dans 31% des axes observés en UBM dans le groupe succès versus 5,6% dans le groupe échec (p=0,0015) à 3 mois et 30,2% versus 11,9% (p=0,023) à 6 mois pour le 1er observateur et 33% versus 28,6% (p=0,78) à 3 mois et 34,4% versus 27,8% (p=0,65) à 6 mois pour le 2ème observateur avec ainsi 48,8% des axes avec possible voie uvéosclérale si succès versus 32,1% si échec (p=0,2) à 3 mois et 49,1% versus 35,3% (p=0,32) à 6 mois, pour au moins un observateur. La corrélation entre baisse de PIO et le nombre d’axe atrophiés, retrouve une association importante avec une baisse de PIO à 3 et 6 mois corrélée au nombre d’axes atrophiés au niveau des procès ciliaires (coefficient -0,37185 p = 0,0361 à 3 mois et -0,44482 p = 0,0122 à 6 mois) DISCUSSION La baisse de la PIO après HIFU semble liée à plusieurs mécanismes intriqués, mise en évidence en imagerie UBM. L’atrophie des procès ciliaires entraine une diminution de sécrétion de l’HA. L’aspect d’ouverture uvéosclérale paraît être retrouvé également avec augmentation de l’évacuation de l’HA et il semble exister une association entre ces deux mécanismes retrouvés en imagerie et le maintien d’une baisse de la PIO.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rouland, Jean-François

AUTEUR

  • Roquancourt, Thibault
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