Titre original :

Utilisation des médecines alternatives et complémentaires dans la dermatite atopique de l’enfant

Mots-clés en français :
  • Médecines alternatives
  • dermatite atopique
  • enfant

  • Eczéma constitutionnel
  • Eczéma constitutionnel
  • Eczéma constitutionnel
  • Eczéma atopique
  • Eczéma atopique
  • Eczéma atopique
  • Eczéma atopique
  • Eczéma atopique
  • Thérapies complémentaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM152
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La dermatite atopique (DA) est une pathologie fréquente chez l’enfant. Le classe des dermocorticoïdes constitue le traitement de référence des poussées, sans qu’il existe de véritable traitement curatif. Les médecines alternatives et complémentaires (MAC) sont souvent utilisées en cas de maladie chronique. L’objectif principal était de déterminer la fréquence d’utilisation des médecines alternatives chez des enfants en consultation ou en hôpital de jour de dermatologie. Les objectifs secondaires étaient de décrire les caractéristiques des patients utilisateurs de MAC, identifier les MAC les plus employées et leurs modalités d’utilisation. Méthodes : Une étude prospective, observationnelle et multicentrique a été menée en consultation de dermatologie et en hôpital de jour au GHICL, et en consultation de dermatologie libérale dans le Nord et le Pas-de-Calais, entre mai 2017 et février 2018. Les questionnaires étaient distribués aux parents ou envoyés par courrier et recueillaient des informations sur eux, leur enfant, la dermatite atopique, et l’utilisation de médecines alternatives. Résultats : 105 questionnaires ont été recueillis. La fréquence d’utilisation des MAC était de 31,4 % (IC95 %: [22,9 % ; 41.3 %]). Chez les patients utilisateurs de MAC, la DA était plus ancienne (p=0,021), les régimes d’éviction avaient été plus utilisés (p=0,016), et l’utilisation de dermocorticoïdes était plus importante au moment de la consultation (p=0,012). Les MAC les plus utilisées étaient l’homéopathie (N=26) et le magnétisme (N=9). Aucun effet sur la DA n’était remarqué dans 43,1 % des cas d’utilisation de MAC, une amélioration était observée dans 29,5 % des cas, et une aggravation dans 7,8 % des cas. Elles étaient utilisées en complément des traitements conventionnels dans 77 % des cas et le coût moyen de leur utilisation était de 185 € (IQR : [5 ; 237]). La raison la plus fréquente d’utilisation des MAC était l’inefficacité de la médecine conventionnelle (36 % des cas), les autres raisons étaient la volonté d’apaiser l’enfant (18 %), la peur des effets secondaires des traitements conventionnels (15 %), et le souhait d’agir sur le facteur déclenchant (15 %). Conclusion : Les MAC sont fréquemment utilisées dans la DA de l’enfant, le plus souvent associées à la médecine conventionnelle. Il semble important d’interroger les patients sur leur utilisation. L’éducation thérapeutique peut être une occasion d’informer les patients sur ces médecines.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Modiano, Philippe

AUTEUR

  • Poreye, Alice
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