Titre original :

Reproductibilité du diagnostic de narcolepsies et d’hypersomnie idiopathique par polysomnographie et tests itératifs des latences d’endormissement

Mots-clés en français :
  • Narcolepsie
  • hypersomnie idiopathique
  • tests itératifs de latence d’endormissement
  • polysomnographie
  • fiabilité test-retest

  • Narcolepsie
  • Hypersomnie
  • Narcolepsie
  • Hypersomnie idiopathique
  • Polysomnographie
  • Reproductibilité des résultats
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2018LILUM144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2018

Résumé en langue originale

CONTEXTE. Les diagnostics de narcolepsie de types 1 (NT1) et 2 (NT2) et d’hypersomnie idiopathique (HI) reposent principalement sur l’association de tests itératifs des latences d’endormissement (TILE) et d’une polysomnographie (PSG). Plusieurs études ont montré une fiabilité test-retest faible pour la NT2 et l’HI. Ces travaux ont été réalisés de façon rétrospective. OBJECTIF. Evaluer de façon prospective la fiabilité test-retest de l’association PSG et TILE dans le diagnostic d’HI et de NT2. METHODE. Dans cette étude menée au CHRU de Lille, tous les patients présentant une NT2 et une HI revus en consultation se voyaient proposer un contrôle des TILE et de la PSG, afin de vérifier le diagnostic initial, en suivant les critères de l’ICSD-3. Les patients ayant un premier enregistrement douteux avec une somnolence persistante étaient également inclus, ainsi que les patients présentant une NT1 bénéficiant d’un second enregistrement. Les traitements psychostimulants étaient arrêtés au moins 7 jours avant l’enregistrement. RESULTATS. 21 patients ont été inclus. Le diagnostic initial était : NT2 (n=9 soit 43%), HI (n=5 soit 24%), NT1 (n=3 soit 14%), absence de diagnostic initial ou diagnostic douteux (n=4 soit 19%). L’âge médian au diagnostic initial était de 24 ± 8,14 ans. Le délai médian entre les 2 enregistrements était de 33 ± 25,53 mois. La fiabilité test-retest était de 100% (n=3) pour la NT1, 11% (n=1) pour la NT2, 75% (n=3) pour l’HI. Tous les patients ayant un premier enregistrement négatif se voyaient diagnostiquer une hypersomnie centrale. Les patients au diagnostic récusé de NT2 avaient un second enregistrement normal (n=6 soit 67%) ou en faveur d’une HI (n=2 soit 22%). La fiabilité test-retest de l’HI était plus importante dans l’HI à temps de sommeil allongé (100% soit n=3) que dans l’HI diagnostiquée sur la LME aux TILE (0%). CONCLUSION. La fiabilité test-retest par PSG et TILE dans la NT1 est forte. Celle de l’HI est variable, plus faible dans le cas de l’HI sans temps de sommeil allongé. Le diagnostic le moins reproductible est celui de NT2, posant la question de l’authenticité de cette maladie qui semble plutôt correspondre à un syndrome. Cette étude prospective conforte les résultats des études rétrospectives antérieures. Elle justifie le fait d’expliquer au patient dès le diagnostic initial l’intérêt de contrôler les enregistrements à plusieurs années, en insistant sur la possibilité d’une évolution favorable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Flamand, Mathilde - Monaca, Christelle-Charley

AUTEUR

  • Lanvin, Lise
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