Titre original :

Evaluation de la tolérance et de l'efficacité de la ré-irradiation stéréotaxique prostatique en situation de récidive locale d'un cancer de prostate : une étude rétrospective multicentrique

Mots-clés en français :
  • Cancer de prostate
  • radiothérapie stéréotaxique
  • traitement de rattrapage
  • réirradiation

  • Prostate -- Cancer
  • Prostate -- Cancer
  • Stéréotaxie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs de la prostate
  • Récidive tumorale locale
  • Radiochirurgie
  • Réirradiation
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2018LILUM142
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/05/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La récidive locale après irradiation d'un cancer de prostate (CaP) est fréquente et reste accessible à un traitement curatif. Les traitements de rattrapage sont nombreux (prostatectomie, curiethérapie, cryothérapie et ultrasons focalisés de haute intensité) mais sous utilisés. L'irradiation stéréotaxique offre des résultats prometteurs en traitement initial du CaP. L'objectif de ce travail est d'évaluer son efficacité et sa tolérance dans le cadre de la ré-irradiation. Méthode : Les patients présentant une récidive locale de CaP, histologiquement prouvée, sans signe r • > . . . (R) d'évolution à distance, et ré-irradiés par radiothérapie stéréotaxique type CyberKnife sur la prostate en totalité ou de manière focale, ont été inclus. L'efficacité a été évaluée par la survie sans récidive (SSR) biologique (SSRB) ou locale (SSRL) selon la méthode de Kaplan-Meier et la tolérance selon la classification CTCAE v4.03. Résultats : Entre avril 2010 et janvier 2017, 99 patients issus de 7 centres européens du GETUG ont été réirradiés par CyberKnifel. Le suivi médian était de 22.8 mois. Initialement, 22% des patients présentaient un CaP de faible risque, 36% de risque intermédiaire et 41% de haut risque. La plupart des patients (80%) avaient été traités par radiothérapie externe initiale. La récidive survenait avec un délai médian de 6.7 ans après l'irradiation initiale et à un âge médian de 71 ans. La plupart des patients avaient eu une IRM multiparamétrique (n=86) et une TEP Choline (n=93). Le PSA médian avant nouveau traitement était de 4.6 ng/mL. 34% des patients avaient eu une hormonothérapie à la récidive. Le schéma le plus couramment utilisé était 36 Gy en 6 fractions. Le nadir médian de PSA était de 0.5 ng/mL, obtenu après un délai médian de 10.7 mois. Les taux de SSRB, SSR, SSRL et survie globale à 2 ans étaient respectivement de 72%, 71%, 93% et 96%. Seule la classification initiale de D'Amico était retrouvée pronostique de SSRB (p=0.025) et de SSR (p=0.037). Les patients ont développé 16% (n=15) et 1% (n=l) de toxicités urinaires tardives de grade 2 et 3 respectivement, 2% de toxicités digestives tardives de grade 2, et 1% (n=l) de névrite de grade 3. Conclusion : La ré-irradiation stéréotaxique pour la prise en charge d'une récidive locale d'un CaP semble être un traitement efficace, avec une tolérance acceptable, néanmoins avec un suivi court. Des évaluations prospectives avec un suivi plus long restent nécessaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pasquier, David

AUTEUR

  • Martinage, Geoffrey
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