Titre original :

Évaluation du traitement de première intention du reflux vésico-urétéral par injection endoscopique de polydimethylsiloxane chez 103 transplantés rénaux en prévention des récidives de pyélonéphrites aigues du greffon

Mots-clés en français :
  • Transplantation rénale
  • pyélonéphrite aigue du greffon
  • reflux vésico-urétéral
  • traitement endoscopique
  • facteurs de risque
  • polydimethylsiloxane

  • Rein -- Transplantation
  • Reflux vésicourétéral
  • Pyélonéphrite
  • Polydiméthylsiloxanes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Transplantation rénale
  • Reflux vésico-urétéral
  • Endoscopie
  • Pyélonéphrite
  • Polydiméthylsiloxanes
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM112
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/05/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Le reflux vésico-urétéral (RVU) sur transplant rénal peut favoriser les pyélonéphrites aigues du greffon (PNAG) et mettre en péril sa survie. La prise en charge chirurgicale de ce RVU par réimplantation chirurgicale ouverte est le gold standard mais est associée à une morbidité pouvant conduire également à la perte du greffon. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de l’injection endoscopique de polydimethylsiloxane (IEP) sur la prévention des récidives de PNAG associées à un RVU. Matériels et méthodes : Une étude monocentrique rétrospective a été conduite de janvier 2000 à décembre 2017. Tous les patients ayant eu une PNAG associée à un RVU et traités en première intention par IEP ont été inclus. Le RVU était diagnostiqué et classé en bas ou haut grade par urétrocystographie rétrograde et mictionnelle. L’efficacité de l’IEP était jugée sur la récidive ou non de PNAG. Résultats : 103 patients ont été inclus sur 1811 transplantations rénales. 44% avaient un RVU de bas grade et 56% de haut grade. La prise en charge endoscopique était un succès dans 59,2% des cas avec un suivi médian de 43 mois. Il n’y avait pas de différence en fonction du grade du RVU. Les facteurs de risque d’échec de l’IEP en analyse multivariée étaient l’absence de diurèse résiduelle avant la greffe rénale (HR 2,4; p=0,001), la survenue de PNAG précocement après la transplantation (HR 2,1; p=0,020) et la greffe en fosse iliaque gauche (HR 2; p=0,047). L’échec de l’IEP était de 100% lorsque les patients présentaient ces 3 facteurs de risque. Parmi les patients ayant eu un échec d’IEP, un traitement de deuxième ligne par nouvelle IEP ou réimplantation chirurgicale ouverte a été efficace dans respectivement 80% et 81,2% des cas. Aucun effet secondaire grave n’a été constaté après cette prise en charge de première ligne. Conclusion : Le traitement du RVU par IEP est un traitement mini invasif, efficace, facile de réalisation, de faible morbidité et de coût réduit, justifiant son utilisation en première intention dans la prévention des récidives de PNAG. Toutefois la chirurgie classique par réimplantation chirurgicale ouverte paraît plus adaptée lorsque tous les facteurs de risque d’échec de l’IEP sont réunis.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Bouyé, Sébastien

AUTEUR

  • Caës, Thomas
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre