• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2018LILUM120
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/05/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’organisation des soins primaires évolue afin de répondre à une demande croissante de soins liée à l’augmentation de pathologies chroniques chez une population vieillissante. Le rôle de coordinateur de soins du médecin généraliste est renforcé tandis que celui de l’infirmier tend vers une plus grande autonomie. Les maisons de santé et pôles de santé leurs permettent une proximité plus importante et des moyens de communication communs favorisant le partage d’informations. Méthode : Dans cette étude descriptive et transversale, les infirmiers et médecins du pôle de santé de Maubeuge ont participé à une étude quantitative à partir de 5 situations cliniques de patients suivis en binôme afin de connaitre et d’évaluer la qualité de la communication entre eux. Il leur a aussi été demandé de remplir un questionnaire permettant de décrire les différents aspects de leur exercice médical. Résultat : L’appel téléphonique, comme vecteur de communication, est le moyen le plus utilisé par les médecins et les infirmiers entre eux alors que l’utilisation du secrétariat ou le contact direct est très occasionnel. La connaissance de l’infirmier en charge est importante pour créer une communication de qualité pour le médecin, l’inverse n’a pas été mis autant en évidence. La participation aux réunions de concertation pluridisciplinaire par les deux acteurs du soin est bénéfique à la communication dans le ressenti de chacun. Les principaux leviers de la communication sont la disponibilité et la compétence de l’autre, les infirmiers insistent aussi sur le respect de leur travail. La mauvaise tenue du carnet de suivi est le frein de la communication jugé le plus important par la population interrogée. Le faible nombre de couples médecins et infirmiers reconstitués n’a pas permis de mettre en évidence une corrélation entre le ressenti de la qualité de communication du médecin et de l’infirmier. Perspectives : Une plus grande puissance avec un échantillonnage représentatif de la région permettrait de connaitre plus précisément les attentes des médecins et infirmiers dans leurs rapports et donc de définir des outils de communication adaptés. L’analyse qualitative des relations interprofessionnelles dans les soins primaires aurait comme avantage d’explorer l’ensemble de sa complexité

Résumé traduit

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