Titre original :

Impact de l'implantation d'un cone-beam CT dédié aux extrémités dans un service de radiologie des urgences : étude en population sur une période de 6 mois

Mots-clés en français :
  • Cone-beam CT
  • CBCT
  • scanner
  • urgences
  • traumatologie
  • fractures
  • dosimétrie

  • Tomographie volumétrique à faisceau conique
  • Membres
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Tomodensitométrie à faisceau conique
  • Membres
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2018LILUM137
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/05/2018

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : Les appareils de type cone-beam CT (CBCT) sont très utilisés dans les domaines de l’imagerie faciale et dentaire. Des CBCT dédiés aux extrémités ont récemment été développés. Les résultats sur fantômes ou petites populations montrent des images en haute résolution et une dosimétrie basse. Cette étude sur une large population vise à analyser rétrospectivement l'impact de l’implantation pendant 6 mois d’un CBCT dédié aux extrémités, dans un service de radiologie des urgences d’un centre hospitalo-universitaire. MATÉRIEL ET MÉTHODES : Du 1er mai au 1er novembre 2017 (« période 2 »), tous les patients consécutifs ayant bénéficié d’un CBCT aux urgences ont été inclus (n = 139), ainsi que les patients consécutifs ayant bénéficié d’un scanner conventionnel (MDCT) des extrémités (n = 85) répondant aux mêmes critères. La population témoin était constituée des patients consécutifs ayant bénéficié d’un MDCT des extrémités aux urgences du 1er mai au 1er novembre 2016 (« période 1 »). Les paramètres analysés étaient l’âge des patients, l’articulation concernée, la dosimétrie (CTDI volumique), la résolution de l’image pour les MDCT (ZUHR ou SD) et la durée de prise en charge. RÉSULTATS : La moyenne d’âge en période 2 (n = 224) était de 39.6 ans, contre 41.8 ans en période 1 (n = 166). Au cours de la période 2, les patients ayant bénéficié d’un CBCT étaient en moyenne plus jeunes (35.3 ans) que ceux ayant bénéficié d’un MDCT (46.6 ans) (p < 0.001). La répartition des articulations examinées était identique entre les deux périodes. Le CTDI volumique moyen était de 7.04 mGy en période 2 contre 13.68 mGy en période 1, soit une réduction de 49.5% (p < 0.001). À qualité d’image similaire, le CTDI volumique moyen des examens MDCT haute résolution (18.5 mGy) était 4.5 fois supérieur à celui des CBCT (4.05 mGy) (p < 0.001). La durée de prise en charge moyenne dans le groupe CBCT (65 minutes) était plus courte que dans le groupe MDCT (85 minutes) (p < 0.001). Les proportions de faux positifs et faux négatifs radiographiques étaient identiques entre les périodes. Le CBCT était la modalité d’imagerie choisie par les radiologues dans 51% des cas au début de la période, contre 72% à la fin. CONCLUSION : L’implantation d’un CBCT dédié aux extrémités dans un service d’imagerie des urgences est faisable, proche des qualités d’un scanner en haute résolution. En population, il en résulte une réduction de l’irradiation globale ainsi que du temps de prise en charge des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Morel, Vincent

AUTEUR

  • Jacques, Thibaut
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