Titre original :

Tabagisme pendant la grossesse : difficultés et perspectives d’aides envisageables pour les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Tabac
  • grossesse
  • enceinte
  • parentalité
  • sevrage
  • médecin généraliste

  • Tabagisme chez la femme enceinte
  • Tabac -- Effets physiologiques
  • Grossesse -- Complications
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Tabagisme
  • Tabac
  • Trouble lié au tabagisme
  • Effets différés de l'exposition prénatale aux facteurs de risque
  • Relations médecin-patient
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM113
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/05/2018

Résumé en langue originale

Contexte : En France, d’après les résultats du baromètre de 2014, une grossesse sur cinq évolue sous l’influence du tabac. Ce chiffre est en baisse, mais demeure insuffisant. Le médecin généraliste tient une place primordiale dans la prise en charge du tabac, mais aussi, de plus en plus, dans le suivi de grossesse. Notre objectif est donc d’identifier les difficultés rencontrées par les médecins généralistes dans leur pratique face à une femme enceinte fumeuse. Le but étant de déterminer différentes perspectives d’aides afin d’améliorer cette prise en charge. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes du Nord Pas de Calais recrutés de manière raisonnée et en variation maximale. Résultats : 15 entretiens ont été nécessaires pour obtenir la saturation des données. Les difficultés identifiées lors des entretiens se répartissent en quatre catégories: celles liées aux contraintes des consultations (temps, rémunération), celles liées aux médecins eux-mêmes (prescriptions des substituts nicotiniques, incohérence de dis-cours entre professionnels de santé, manque de formation et de motivation), celles liées aux patientes (fragilité psychologique, difficultés financières, culpabilisation, tabagisme passif dont celui du conjoint) et enfin celles liées à la société (disparité sociale, les médias). Différentes pistes d’aides sont évoquées. Parmi elles on retrouve : la nécessité d’une formation commune pour les professionnels de santé, une aide pour la prescription des substituts nicotiniques, une sensibilisation du corps médical au tabagisme passif subi pendant la grossesse, une dispense d’avance de frais pour les substituts nicotiniques, une rémunération de la consultation au forfait, une revalorisation de la consultation préconceptionnelle et enfin une mobilisation sur « tabac et parentalité ». Conclusion : En effet, il faudrait arrêter de parler de « TABAC et GROSSESSE », mais parler de « TABAC et PARENTALITE ». Ainsi on inclurait dans nos discours : les couples en âge de procréer, les femmes enceintes et leurs partenaires, le post partum et les parents de manière générale. On lutterait contre la culpabilisation des femmes enceintes, conséquence directe du comportementalisme sociétale, médiatique et des messages de prévention trop ciblés. On sensibiliserait aussi la population à l’intérêt d’une consultation préconceptionnelle, outil intéressant pour anticiper au mieux les problématiques et l’éducation sanitaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Verriest, Olivier

AUTEUR

  • Brun, Marion
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