Titre original :

Intérêt de la conciliation médicamenteuse de transfert dans l’optimisation d’une antibiothérapie initiée dans un service de réanimation – unité de soins continus et poursuivie dans un service d’hospitalisation conventionnelle

Mots-clés en français :
  • conciliation médicamenteuse de transfert
  • durée de l’antibiothérapie
  • conformité de la durée d’antibiothérapie
  • réunion pluridisciplinaire d’infectiologie

  • Transmissions entre équipes de soins
  • Antibiothérapie
  • Médicaments‎ Prescription
  • Continuité des soins
  • Bilan comparatif des médicaments
  • Continuité des soins
  • Relations interprofessionnelles
  • Infectiologie
  • Services hospitaliers
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2018LILUE027
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 06/04/2018

Résumé en langue originale

Au centre hospitalier d’Armentières, il n’y a pas d’interface entre le logiciel d’aide à la prescription utilisé en service de réanimation - unité de soins continus (USC) et celui des services d’hospitalisation conventionnelle. Une conciliation médicamenteuse de transfert (CMT) est systématiquement effectuée afin d’intercepter les potentielles erreurs de prescription lors d’un transfert entre ces services. Cette activité, chronophage, nous a incités à la prioriser chez les patients pour lesquels le réanimateur a préconisé une poursuite de l’antibiothérapie dans la lettre de sortie (LS). L’étude a porté sur 2 périodes de 5 mois : l’une rétrospective sans priorisation (n= 39 patients) et l’autre prospective avec priorisation de l’activité de CMT (n=37). L’objectif principal était d’évaluer la conformité de la durée de l’antibiothérapie prescrite à l’entrée du service d’accueil en hospitalisation conventionnelle avec celle préconisée dans la LS. Les objectifs secondaires étaient d’apprécier la conformité de la durée totale d’antibiothérapie avec celle préconisée dans les référentiels locaux d’une part et d’évaluer l’impact de la priorisation sur la détection des divergences non intentionnelles (DNI) liées à 3 médicaments à risque (insuline, chlorure de potassium et anticoagulants) d’autre part. Pour l’objectif principal, la conformité était retrouvée dans 53,3% et 42,8% respectivement dans la population témoin (Pt) et d’étude (Pe). La conformité aux référentiels locaux a été retrouvée dans 48,6% dans la Pt et 51,4% dans la Pe. La non-conformité la plus fréquente était la prolongation de l’antibiothérapie. En cumulant les données des 2 périodes, le taux de DNI liées à l’antibiothérapie rapporté au nombre de CMT contenant un antibiotique est de 55 %, alors qu’il n’est que de 1,6 % pour les médicaments à risque. Cette différence est également observée sur chacune des périodes. Pour conclure, les résultats de conformité des critères choisis étaient décevants et seront un axe prioritaire d’amélioration. Notre étude a permis de déterminer un critère de choix qui est pertinent pour la priorisation de la CMT. Le gain de temps issu de la priorisation autorisera la diversification de l’activité de pharmacie clinique en réanimation – USC, en introduisant notamment la conciliation médicamenteuse d’entrée dans ce service.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Mutombo, Maxime

AUTEUR

  • Carnaille, Pauline
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre