Titre original :

Le carcinome papillaire rénal non de type 1 : étude clinicopathologique, morphologique, immunohistochimique et moléculaire d’une série de 65 cas

Mots-clés en français :
  • Carcinome papillaire rénale non de type 1
  • classification OMS 2016
  • tissue micro-array
  • étude pronostique
  • immunohistochimie

  • Rein
  • Tumeurs papillaires
  • Immunocytochimie
  • Tumeurs du rein
  • Néphrocarcinome
  • Immunohistochimie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques
  • Identifiant : 2018LILUM082
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/04/2018

Résumé en langue originale

Résumé : Le carcinome rénal papillaire (CRP) est une catégorie tumorale, subdivisée en types 1 et 2. Il existe, en fait, une grande hétérogénéité morphologique, mais aussi pronostique notamment parmi les CRP non de type 1. Des difficultés diagnostiques peuvent donc se poser, en particulier depuis la description de nouvelles entités dans la classification OMS 2016. Les objectifs de notre étude étaient de reclasser un série de CRP uniquement d’un point de vue morphologique, en différents sous-types, pour constituer une cohorte de CRP non de type 1. Celle-ci a été étudiée ensuite grâce à une analyse immunohistochimique permettant l’identification éventuelle des nouvelles entités décrites. Enfin, une évaluation pronostique a été réalisée sur notre cohorte globale et les sous-groupes constitutifs, en fonction de différents critères anatomo-cliniques et immunohistochimiques. Cette étude rétrospective et monocentrique, s’étendant sur 26 ans, nous a permis de sélectionner 65 cas de CRP non de type 1 : CRP2 d’aspect homogène (61.5%), CRP mixtes (12.5%), CRP d’aspect oncocytaire (21.5%) et CRP avec foyers à cellules claires (4.5%). Une étude immunohistochimique sur TMA a été réalisée. Des marqueurs à visée diagnostique comprenant les anticorps suivants ont été utilisés : anti-FH, SDHB, MelanA, TFE3, GATA3, ALK ; mais aussi des marqueurs à visée pronostique et thérapeutique : anti-Ki67, CAIX, BAP1, H3K27M, H3K36M, MET et PD-L1. Nous n’avons pas identifié de nouvelles entités décrites dans la classification OMS 2016 au sein de notre cohorte. Concernant les facteurs pronostiques, la taille tumorale, la présence de nécrose, l’extension à la graisse péri-rénale, l’extension vasculaire, l’extension ganglionnaire ou l’envahissement métastatique sont des critères péjoratifs, particulièrement dans le sous-groupe de CRP2 d’aspect homogène. Aucun lien statistique n’a été démontré avec les marqueurs à visée pronostique, hormis pour l’anticorps anti-Ki67 (marquage>5%) qui a été identifié comme un facteur de mauvais pronostic dans le sous-groupe des CRP2 d’aspect homogène. En conclusion, ce travail montre donc que les CRP non type 1 comportent plusieurs entités différentes qui doivent être distinguées. Nous avons confirmé la valeur pronostique des critères anatomopathologiques usuels et démontré que la nécrose tumorale est un facteur important à considérer dans l’évaluation pronostique des CRP de type 2 homogène. Nous avons également montré l’intérêt d’effectuer un immuno-marquage avec l’anticorps anti-Ki67 dans ce sous groupe particulier. Enfin, les résultats obtenus avec les marqueurs PD-L1 et MET laisse entrevoir de nouvelles perspectives pronostiques et thérapeutiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leroy, Xavier

AUTEUR

  • Prin, Méline
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