Titre original :

Impact des phénotypes du syndrome des ovaires polykystiques sur la qualité ovocytaire et embryonnaire

Mots-clés en français :
  • SOPK
  • phénotype
  • qualité ovocytaire et embryonnaire
  • scores morphologiques
  • ICSI

  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Phénotype
  • Ovocytes
  • Embryons
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Phénotype
  • Ovocytes
  • Structures de l'embryon
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2018LILUM066
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/04/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Il est classiquement suspecté une mauvaise qualité ovocytaire et embryonnaire chez les femmes ayant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Certains phénotypes du SOPK – le phénotype A (ou phénotype complet combinant les 3 critères oligo-anovulation (OA), hyperandrogénie (HA) et ovaires polykystiques (OPK)) et le phénotype B (OA + HA) – sont considérés comme plus sévères avec des taux de grossesses cliniques plus faibles. Notre étude avait pour but de déterminer si certains phénotypes du SOPK étaient associés à des ovocytes ou des embryons de moindre qualité en ICSI (intracytoplasmic sperm injection). Méthode : Etude rétrospective sur l’ensemble des patientes prises en charges de janvier 2009 à décembre 2015 dans notre centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP). Les critères de jugement principal étaient la qualité ovocytaire évaluée sur des critères morphologiques systématiquement relevées lors de la réalisation de l’ICSI (fragmentation du 1er globule polaire, zone pellucide anormale, espace péri-vitellin large, présence de matériel péri-vitellin, forme anormale de l’ovocyte, cytoplasme granuleux, vacuoles intra-cytoplasmiques) et la qualité embryonnaire. La qualité ovocytaire était évaluée via deux scores morphologiques prenant en compte les anomalies sus-citées : l’AOQI (average oocyte quality index) et le MOMS (metaphase II oocyte morphological scoring system), et la qualité embryonnaire via la classification du consensus d’Istanbul. Résultats : L’analyse portait sur 110 patientes SOPK (dont 41 de phénotype A, 31 de phénotype C (HA + OPK), 37 de phénotype D (OPK + OA)), 65 patientes ayant un OPK asymptomatique, et 58 témoins. Le seul cas de phénotype B a été exclu de l’analyse en sous-groupes. Cela représentait 444 cycles avec 3312 ovocytes analysés. Après ajustement, nos résultats montrent que le nombre d’ovocytes recueillis et le nombre d’ovocytes en métaphase II sont significativement plus élevés chez les femmes SOPK et OPK asymptomatiques en comparaison avec le groupe témoin, mais pas entre les phénotypes A, C et D. Aucune différence n’a été retrouvée sur les scores morphologiques ovocytaires AOQI ou MOMS entre les trois groupes (SOPK, OPK asymptomatiques, témoins), ni entre les phénotypes de SOPK. Le pourcentage d’embryons de grade 1 n’était pas significativement différent ni entre les groupes SOPK, OPK et témoins (respectivement 50,6% vs 43,7% vs 48,9% (pajusté = 0,67)), ni entre les phénotypes A, C et D (respectivement 49,8% vs 50,9% vs 51,7(pajusté = 0,86)). Conclusion : Le SOPK et ses différents phénotypes n’ont pas d’impact sur la morphologie ovocytaire ni sur la qualité embryonnaire en cycles d’ICSI. Les femmes SOPK prises en charge en AMP n’ont pas un moins bon pronostic que des femmes non-SOPK au niveau de la qualité ovocytaire et embryonnaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Barbotin, Anne-Laure - Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Uk, Audrey
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