Titre original :

Evaluation du maintien d’efficacité du tocilizumab lors de son passage de la voie d’administration intraveineuse à la forme sous-cutanée dans la polyarthrite rhumatoïde : étude RoSwitch

Mots-clés en français :
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • tocilizumab
  • voie d’administration
  • sous-cutanée
  • switch

  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Tocilizumab
  • Injections hypodermiques
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Anticorps monoclonaux humanisés
  • Administration par voie cutanée
  • Résultat thérapeutique
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2018LILUM086
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2018

Résumé en langue originale

Introduction : L’étude SUMMACTA a montré que la forme sous-cutanée (SC) du tocilizumab (TCZ) était non-inférieure à la voie intraveineuse (IV) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Toutefois, l’étude du passage de la voie IV à la forme SC du TCZ n’a pas été réalisée à ce jour en vraie vie sur le long terme et dans une large cohorte de patients présentant une PR. L’objectif principal était d’évaluer en vraie vie le maintien d’efficacité du TCZ SC 6 mois après le passage de la voie IV à la forme SC chez les patients présentant une PR. Les objectifs secondaires étaient de décrire les caractéristiques des patients et de la maladie, d’évaluer l’efficacité du traitement à 12 mois, d’analyser la maintenance thérapeutique à 6 et 12 mois, et enfin d’identifier d’éventuels facteurs prédictifs du switch. Méthodes : Nous avons analysé tous les patients du dossier médical partagé électronique du réseau RIC Nord de France traités par TCZ IV ou SC entre le 30 avril 2015 et le 15 janvier 2016. Le critère primaire était la proportion de patients restant dans leur catégorie d’activité DAS28-VS rémission/LDA ou passant dans une catégorie inférieure à 6 mois. Dans l’analyse principale, l’arrêt définitif du traitement avant 6 mois a été considéré comme un échec. Etant donné qu’il s’agissait d’une étude en vraie vie, et que le switch était la conséquence d’une décision partagée entre le patient et le rhumatologue, sans randomisation, un score de propension a été utilisé afin d’équilibrer les groupes Switch et No-Switch selon les caractéristiques à l’inclusion. Résultats : Le maintien dans la catégorie DAS28-VS rémission/LDA ou l’amélioration de la catégorie DAS28-VS initiale à 6 mois ont été retrouvés chez 203 des 285 patients avec une évaluation pour le critère primaire (71%, IC 95% [66%-76%]) sans différence apparente entre les groupes (73%, IC 95% [63%-82%] pour le groupe Switch versus 70%, IC 95% [63%-77%] pour le groupe No-Switch). L’efficacité était également maintenue à 12 mois. Les taux de maintenance thérapeutique à 12 mois dans les groupes Switch et No-Switch étaient respectivement de 85% (IC 95% [76%-91%]) et de 92% (IC 95% [87%-95%]), sans différence significative (p=0,555). Aucun facteur clinique n’était associé au switch chez les patients en rémission/LDA à l’inclusion. Conclusion : L’étude RoSwitch a montré le maintien d’efficacité du TCZ chez des patients présentant une PR passant de la voie IV à la forme SC.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Segaud, Nicolas

AUTEUR

  • Darloy, Jean
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre