Titre original :

Comment les parents du département du Nord perçoivent-ils le traitement de l’angine de l’enfant de plus de 3 ans depuis l’arrivée du Test de Diagnostic Rapide ?

Mots-clés en français :
  • Angine
  • enfant
  • perçu parental
  • test de diagnostic rapide
  • antibiotique
  • pédagogie

  • Angine
  • Antibiothérapie en pédiatrie
  • Tests de diagnostic rapide
  • Parents
  • Patients -- Satisfaction
  • Pharyngite
  • Pharyngite
  • Antibactériens
  • Tests diagnostiques courants
  • Satisfaction du patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M512
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/12/2017

Résumé en langue originale

Introduction : L’utilisation massive et répétée d’antibiotiques génère une augmentation des résistances bactériennes. Un test de diagnostic rapide a été mis en place il y a plus de quinze ans afin de limiter la prescription d’antibiotique dans l’angine, qui est majoritairement d’origine virale. Mais les données actuelles montrent une sous-utilisation de ce test et une sur-prescription d’antibiotiques. Les Hauts-De-France représentent la région la plus consommatrice d’antibiotiques en France. Beaucoup de praticiens soulignent une pression parentale importante. L’objectif de ce travail était donc de chiffrer ce perçu parental réfractaire au traitement symptomatique de l’angine de l’enfant de plus de 3 ans. Méthode : Cette étude observationnelle quantitative et rétrospective a été menée en mettant dans la salle d’attente de quinze cabinets du Nord, des questionnaires à destinée des parents d’enfants de plus de 3 ans ayant eu un épisode d’angine. L’analyse des données a été réalisée avec le logiciel R : R version 3.3.2. Pour les analyses bivariées, un test de Fisher a été préféré. Résultats : Nous avons recueilli 82 questionnaires sur les 150 distribués. Il n’y a pas eu de réalisation de Streptatest dans 57,32% des cas (IC à 95% [45.91% ; 68.18%]). Au terme de la première consultation, 39,02% des enfants ont reçu un antibiotique (IC à 95% [28.44% ; 50.43%]) et le taux de satisfaction des parents était d’environ 50%. 10 enfants ont consulté une seconde fois pour le même motif dans les 5,5 jours. Parmi eux, 80% ont reçu un antibiotique (IC à 95% [44.39% ; 97.48%]) et le taux de satisfaction des parents était alors de 70% (IC à 95% [34.75% ; 93.33%]). 25,53% des angines annoncées virales par le médecin traitant ont reçu un traitement par antibiotique (p=0,05). Dans 62,5% des prescriptions d’antibiotique, il n’y a pas eu de réalisation de Streptatest ou alors, le Streptatest réalisé était négatif (p=0,001). Conclusion : Cette étude met en exergue l’insistance des parents à la prescription d’antibiotique. Cette pression peut expliquer en partie la prescription inadaptée dans la majorité des cas d’angine. Néanmoins, un manque de pédagogie médicale joue également un rôle dans ces traitements inappropriés et un changement doit rapidement avoir lieu si l’on souhaite améliorer la prise en charge de l’angine et de manière générale, lutter contre l’antibiorésistance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Duthoit, Thierry

AUTEUR

  • Dorlencourt, Aurélie
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