Titre original :

Enquête de pratique autour du certificat de non contre-indication à la pratique de la plongée sous-marine dans la grande métropole lilloise

Mots-clés en français :
  • Plongée sous-marine
  • certificat de non contre-indication
  • enquête de pratique

  • Plongée sous-marine
  • Certificats médicaux
  • Plongeurs sous-marins
  • Médecins
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Plongée
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M511
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/12/2017

Résumé en langue originale

Introduction : le certificat de non contre-indications à la pratique de la plongée sousmarine a fait l’objet de modifications récentes. Les documents existant concernant les recommandations qui entourent ce certificat ne sont pas facilement accessibles. L’objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques autour de ce certificat dans la grande métropole Lilloise et secondairement d’étudier le comportement des plongeurs licenciés vis-à-vis de leur santé et des facteurs de risque d’accidents. Méthode : il a été réalisé une étude prospective quantitative dans la grande métropole Lilloise par questionnaire auprès des plongeurs licenciés lors des entraînements en piscine, ainsi qu’auprès de médecins généralistes et de médecins fédéraux du Nord. Résultats : Le nombre de plongeur accidenté est important quel que soit le niveau (28,7% des plongeurs encadrants, 16% des plongeurs non encadrants [p=0,0118]). Une surveillance médicale annuelle est obligatoire pour obtenir la licence. 51,6% des plongeurs de moins de 4 ans d’expérience consultent leur médecin généraliste pour 23,6% des plongeurs de plus de 4 ans d’expérience (p<10 eu un ECG lors de leur première visite quand 10,5% des médecins ont déclaré en réaliser un. 51,6% des plongeurs seniors en ont eu un. Les mesures de prévention sont évoquées dans 29,5% des consultations, plus souvent par des médecins fédéraux ou spécialistes de la plongée que des médecins généralistes (p=0.0071). Une majorité des médecins généralistes ne se sont pas sentis pas compétents pour réaliser ce certificat malgré leurs habilitations. Conclusion : Des modification du médecin consulté par les plongeurs sont survenues suite au changement de législation en 2014. Il existe des recommandations pour la réalisation de ce certificat qui ne sont pas bien appliquées par les professionnels de santé. Une amélioration de la formation des médecins fédéraux par des formations universitaires serait intéressante. De même que la réalisation d’un document didactique concernant les recommandations actuelles, facilement accessible à tous les professionnels permettrait de généraliser l’information. Concernant le comportement des plongeurs, ceux-ci sont bien informés des risques d’accident qu’ils encourent mais une certaine insouciance domine. Une responsabilisation des plongeurs serait importante à mettre en place par des référents médicaux au sein des clubs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Balagny, Sara

AUTEUR

  • Plancoulaine, Thomas
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