• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M498
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/12/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’homicide-suicide est défini par tout meurtre suivi du suicide de son auteur dans un bref délai. Bien que rare, ce phénomène est surmédiatisé et ces crimes suscitent effroi et indignation. Pourtant ils ont été peu étudiés et beaucoup d'interrogations demeurent. Le but de ce travail est donc d'apporter des éléments de réponses quant aux motifs et aux différents profils de ces sujets passant à l'acte. Méthode : Une large revue de la littérature a été effectuée sur cette question complétée d'une analyse clinique par le biais de l'étude de cas. Résultats : Il existe différentes approches théoriques, notamment neurobiologique et psychopathologique, permettant d'apporter des éléments de réponses à la survenue de ce type d'actes. Dans les faits, 90% des auteurs sont des hommes et il existe une relation intime avec la victime qui, la plupart du temps, est une femme. Le meurtre se déroule au domicile et l'usage de l'arme à feu est presque constant. On retrouve la présence de troubles psychiatriques et essentiellement des syndromes dépressifs chez presque deux tiers des auteurs de ces crimes. Différents profils existent, avec leur propre spécificité, selon la nature de la relation qui unit l'auteur et la victime. On retrouve notamment des cas d'homicide-suicide entre partenaires intimes, entre sujets âgés, des cas de filicides-suicides et de familicides-suicides. Conclusion : Cette analyse de cas cliniques est un complément essentiel à une revue de littérature permettant d’alerter le psychiatre sur des situations cliniques à risques d’homicide-suicide.

Résumé traduit

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