• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M491
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 01/12/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’obésité est un problème de santé publique reconnu chez les adolescents. Le lien de causalité avec le mésusage des écrans a été prouvé dans la littérature scientifique La première phase de l’étude EXDEMPAGE l’a notamment démontré dans une population d’adolescents de la Métropole Européenne de Lille (MEL) ainsi que d’autres habitudes de vies modifiables. Une prise en charge préventive a été tentée. Dans ce domaine l’intervention en milieu scolaire chez les adolescents a démontré son efficience. L’objectif principal de cette étude était d’analyser l’éventuel impact d’ateliers de prévention sur la prise du petit déjeuner. L’objectif secondaire était d’analyser l’impact de ces ateliers sur le grignotage devant les écrans et entre les repas, la prise de boissons sucrées entre les repas, la pratique du sport extrascolaire et le Z-Score d’IMC. Méthode : Une étude observationnelle prospective comparative a été menée auprès des élèves de cinquième de la cohorte EXDEMPAGE. Il y avait deux groupes d’étude, le groupe « Intervention » composé d’élèves du collège Saint-Exupéry de Roubaix et le groupe « Non Intervention » composé d’élèves des autres collèges. Des questionnaires issus de la phase 1 du projet ont été distribués. Ils comportaient des questions concernant les habitudes de vie, l’utilisation des écrans, des agendas de sommeil et des relevés de données familiales et anthropométriques. Seul le groupe « Intervention » a bénéficié d’ateliers de prévention concernant le sommeil, les écrans et les habitudes alimentaires. Résultats : 285 élèves ont participé à l’étude. 183 étaient dans le groupe « Intervention » et 102 étaient dans le groupe « Non Intervention ». Il n’y avait pas d’impact significatif des ateliers concernant la prise du petit déjeuner, le grignotage et la prise de boissons sucrées entre les repas, la pratique sportive extrascolaire et le Z-Score d’IMC, . Il y avait une différence significative concernant le grignotage devant les écrans passifs mais de manière paradoxale elle concernait plus la population le groupe « Intervention »que celle de l’autre groupe (p<0,05). Conclusion : Il n’a pas été démontré de bienfait suite à la réalisation de ces ateliers de prévention . La répétition d’une action ciblée en soins primaire avec un renouvellement des recueils des résultats semble nécessaire afin de mieux appréhender leur

Résumé traduit

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