Facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin contre les papillomavirus humains dans quatre cabinets de médecine générale des Hauts-de-France
- Couverture vaccinale
- papillomavirus humains
- cancer du col de l'utérus
- hésitation vaccinale
- brochure
- ordonnance
- intervention médicale brève
- Infections à Papillomavirus
- Col de l'utérus
- Papillomavirus humains
- Patients -- Coopération
- Infections à papillomavirus
- Tumeurs du col de l'utérus
- Vaccins contre les papillomavirus
- Refus des vaccinations
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2017LIL2M482
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 29/11/2017
Résumé en langue originale
Contexte : En 2017, la couverture vaccinale (CV) anti papillomavirus humain (HPV) est très faible en France avec seulement 17% de jeunes filles vaccinées. L'objectif de cette étude était d'étudier les facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin anti-HPV, chez les jeunes filles âgées de 11 à 19 ans, consultant dans 4 cabinets de médecine générale des Hauts de France. Méthode : Etude de soins courants, d'impact, prospective multicentrique, randomisée par grappes, réalisée de janvier 2017 à septembre 2017. Des questionnaires remplis par les jeunes filles de 11 à 19 ans et leurs parents recensaient les freins connus à la vaccination anti-HPV avant la consultation. Une ordonnance de vaccin anti-HPV devait systématiquement être proposée à l'issue des consultations ainsi qu'une brochure de l'institut national d'éducation et de prévention pour la santé selon la semaine de randomisation. Résultats : Le taux de CV de la première dose de vaccin était de 44,5% (n=85/191). La CV pour trois doses était de 25,1% (n=48/191). 40,3% (n=77/191) des jeunes filles/parents interrogés avaient déclaré une hésitation vaccinale. 68,8 % (n=64/93) des jeunes filles non vaccinées, avaient accepté la remise de l'ordonnance de vaccin anti-HPV. Les jeunes filles qui avaient déclaré « être pour la vaccination contre les maladies graves » ont plus accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [65,6% (n=42/64) vs 31% (n=9/29) (p=0,002)]. Les jeunes filles qui avaient déclaré « manquer d'information sur la vaccination anti-HPV » ont moins accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [15,6% (n=10/64) vs 41,4% (n=12/29) (p=0,007)]. Conclusion : Il reste une proportion importante de jeunes filles/parents refusant la vaccination. Ces patients, qui évoquent principalement la peur d'effets secondaires, comme motif d'hésitation vaccinale, sont difficilement ouvert à la discussion et à la réflexion sur le thème de la vaccination. L'impact de la brochure d'information remise de façon randomisée à l'issue de chaque consultation est détaillée dans une autre étude.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Favre, Jonathan
AUTEUR
- Amrouni, Pierre