Titre original :

Soins palliatifs: Perception, pratiques et besoins des medecins exerçant en oncologie adulte dans le Nord Pas De Calais

Mots-clés en français :
  • Soins palliatifs
  • oncologie

  • Cancers
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Cancérologie
  • Soins palliatifs
  • Tumeurs
  • Relations interprofessionnelles
  • Oncologues
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M447
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L'intérêt d'un recours précoce aux équipes de soins palliatifs (SP) pour les patients atteints de cancer a été largement démontré, avec un impact positif sur la survie globale. L'objectif de l'étude était d'étudier les perceptions, pratiques et besoins des médecins travaillant en oncologie afin d'optimiser la collaboration onco-palliative. Méthode : Un questionnaire anonyme de 23 questions a été envoyé par voie électronique en mai 2017 aux oncologues médicaux et radiothérapeutes, chirurgiens, spécialistes d'organes et omnipraticiens inscrits au réseau régional de cancérologie (RRC) prenant en charge les patients adultes atteints de cancers solides dans le Nord-Pas-de-Calais. Etaient exclus les médecins généralistes libéraux et les médecins appartenant à une structure de SP. Résultats : Parmi les 68 réponses retenues, 56% des médecins avaient en charge au moins 4 patients en SP par mois, et 79% n'avaient jamais reçu de formation diplômante en SP. Si 87 % se déclaraient à l'aise pour aborder la prise en charge palliative avec leurs patients, les chirurgiens étaient significativement moins à l'aise (58%, p = 0.006). Un recours précoce aux SP pouvait améliorer l'espérance de vie des patients pour 66% des médecins. Par ailleurs, 63% d'entre eux pensaient que l'appellation « soins palliatif » peut constituer un obstacle à une orientation précoce vers les équipes de SP. La moitié des médecins validait l'intérêt possible de la présence des médecins de SP aux RCP. Les outils d'aide à l'orientation n'étaient utilisés que par 29 % des médecins et seuls 16 médecins avaient pris connaissance de référentiel régional. Soixante pourcent des médecins étaient intéressés par une formation d'aide à l'orientation de leurs patients vers les équipes de SP. Conclusion : La promotion d'outils régionaux d'aide à l'orientation des patients et la mise en place de formations spécifiques pourraient être des pistes pour optimiser les prises en charges en SP des patients atteints de cancer dans la région.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gamblin, Vincent

AUTEUR

  • Blandin de Chalain, Henrianne
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